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Vidéo "Nous sommes peut-être à la veille d'une cause majeure d'un effondrement plus large", estime Yves Cochet

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Durée de la vidéo : 7 min
Depuis une quinzaine d'années, il vit dans une maison achetée en prévision de la fin du monde. En 2019, il évoquait une possible pandémie impliquant un virus mortel. Aujourd'hui, voilà comment l'ex-ministre de l'Environnement Yves Cochet pense la crise et l'après-crise…
VIDEO. "Nous sommes peut-être à la veille d'une cause majeure d'un effondrement plus large", estime Yves Cochet Depuis une quinzaine d'années, il vit dans une maison achetée en prévision de la fin du monde. En 2019, il évoquait une possible pandémie impliquant un virus mortel. Aujourd'hui, voilà comment l'ex-ministre de l'Environnement Yves Cochet pense la crise et l'après-crise… (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Depuis une quinzaine d'années, il vit dans une maison achetée en prévision de la fin du monde. En 2019, il évoquait une possible pandémie impliquant un virus mortel. Aujourd'hui, voilà comment l'ex-ministre de l'Environnement Yves Cochet pense la crise et l'après-crise…

Brut avait rencontré Yves Cochet en 2019 dans sa maison à la campagne, là où il a tout prévu pour survivre en cas de fin du monde. Aujourd'hui, il y est en confinement. Selon lui, la crise que nous vivons actuellement est une prémisse d'une crise plus large. "Ce serait simplement le premier facteur, le premier domino qui tomberait, c'est-à-dire une crise sanitaire qui va entraîner de toute façon une crise économique, financière", détaille l'ancien ministre de l'Environnement.

La solidarité comme arme

Pour Yves Cochet, à la sortie de cette crise, une "solidarité organisée à l'échelon locale" devra se mettre en place. "De telle manière qu'on prenne soin les uns des autres, qu'on s'aime d'une certaine manière les uns et les autres, qu'on fasse encore société et qu'on ne tombe pas dans le nombrilisme et la barbarie ou simplement l'égoïsme", précise-t-il.

Aussi, Yves Cochet en appelle à une consommation plus responsable. Au niveau alimentaire par exemple, il continue de prôner les circuits courts : "Je propose de relocaliser la production alimentaire et d'avoir finalement des denrées alimentaires qui soient plus végétales, plus saisonnières et plus locales."

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