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Covid-19 : les villes les plus touchées bientôt prioritaires pour la vaccination ?

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Covid-19 : les villes les plus touchées bientôt prioritaires pour la vaccination ?
Covid-19 : les villes les plus touchées bientôt prioritaires pour la vaccination ? Covid-19 : les villes les plus touchées bientôt prioritaires pour la vaccination ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - J.Lonchampt, T.Paga, M.Subra-Gomez, G.Sabin, C.Dechassey
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France 2

Le préfet des Alpes-Maritimes a promis lundi 22 février 4 500 doses supplémentaires pour protéger au plus vite les personnes les plus fragiles de Nice et des villes du littoral. Le maire d’Antibes souhaiterait également récupérer les doses prévues pour la Bretagne, où le taux d’incidence est relativement faible. 


4 500 doses supplémentaires de vaccin contre le Covid-19 vont être livrées dans la semaine dans les Alpes-Maritimes, et 30 000 en Moselle où la situation est également critique. En urgence, l’État renforce les livraisons dans les départements les plus touchés, rapporte France 2, mardi 23 février. Au-delà de ces coups de pouce ponctuels, faut-il livrer les vaccins en fonction de la circulation du virus ? "Il faut forcément vacciner plus vite et plus fort dans les départements où l’épidémie progresse plus vite", estime le maire de Metz (Moselle), François Grosdidier. 

La Bretagne prête à partager ses vaccins 

Les vaccins sont pour le moment répartis en fonction du nombre de personnes éligibles par territoire, à savoir les personnes âgées de 75 ans et plus, les malades jugés à haut risque et les professionnels de santé. Certains départements ont donc reçu davantage de vaccins Pfizer que les autres : 1 385 doses pour 1 000 personnes éligibles dans les Côtes-d’Armor par exemple, alors que les Alpes-Maritimes ne disposent que de 348 doses. La Bretagne étant nettement moins touchée par l’épidémie, pourrait-elle redistribuer ces doses ? "Si cela peut aider, globalement c’est intéressant, il faut le regarder, mais dans un cadre où on ne se départit pas de notre responsabilité de vacciner les plus fragiles en Bretagne", décrypte Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne. La Haute Autorité de santé pourrait rendre un avis sur la question dans les prochains jours.  

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