Covid-19 : dans les écoles du 93, "le taux d'incidence est entre 1 000 et 1 300", s'inquiète un député du département
Le député Stéphane Peu s'alarme d'une "hécatombe" parmi les enseignants de Seine-Saint-Denis.
"La situation est très préoccupante dans le lycée Delacroix de Drancy", a estimé dimanche 28 mars le député communiste de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu, alors que lycée compte depuis le début du mois plus d'une cinquantaine de cas positifs parmi les élèves, et qu'une vingtaine de parents d'élèves sont morts du Covid-19 depuis un an. "Cette situation est préoccupante dans beaucoup d'établissements de Seine-Saint-Denis", a ajouté le député.
Un taux d'incidence parfois deux fois plus important dans les écoles
"Dans notre département, dans les écoles, on a des taux d'incidence entre 1 000 et 1 300, alors que le taux d'incidence dans notre département est à 783", s'inquiète le député, "Dans certains établissements scolaires, on en est presque au double de taux d'incidence, avec une hécatombe également chez les enseignants."
Stéphane Peu estime cependant que "tous les protagonistes de l'école, parents d'élèves, enseignants et élus sont pour que les écoles restent ouvertes" avant d'ajouter : "On connaît, surtout dans un département comme le mien, le drame social de la fermeture des écoles, les échecs, les retards pris par les enfants."
"Passer la seconde" sur la vaccination des enseignants
Le député a appelé à "passer la seconde" sur la vaccination des enseignants : "Le président de la République a reconnu la nécessité de les vacciner, mais il parle de le faire dans un mois. Si on ne va pas plus vite sur la vaccination des enseignants, ça risque d'être compliqué d'avoir des écoles qui tournent."
Enfin, pour limiter la circulation du virus dans les établissements scolaires, Stéphane Peu demande qu'une mesure soit prise rapidement : "Une classe, une salle de cours" : "Vous savez que dans les collèges, chaque heure, les enfants vont dans une autre classe. Il faudrait que ce soit les professeurs qui se déplacent, afin de limiter le brassage des enfants."
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