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Covid-19: "3,5 millions de personnes n'ont pas reçu leur dose de rappel", s'inquiète un infectiologue

Robert Sebbag, infectiologue, souligne que la dose de rappel protège des formes graves du Covid. Il estime toutefois qu'il n'y a "pas d'inquiétude majeure" à avoir malgré un nombre de contaminations qui repart à la hausse en France.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Dans un centre de vaccination contre le Covid-19, en janvier 2022.  (DAREK SZUSTER / MAXPPP)

"Ce qui m'inquiète un tout petit peu, c'est que 3,5 millions de personnes n'ont pas reçu leur dose de rappel", a déclaré vendredi 11 mars, sur franceinfo, Robert Sebbag, infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, alors que le nombre de contaminations repart à la hausse en France à quelques jours d'un allégement des contraintes sanitaires. Il n'y a cependant, selon lui, "pas d'inquiétude majeure" à avoir face à la situation actuelle.


"On sait que des personnes fragiles n'ont pas reçu la dose de rappel et on sait que c'est cette dose qui protège des formes graves. Il faut vraiment les convaincre de se faire vacciner."

Robert Sebbag

à franceinfo

Le variant BA.2 est "en train de devenir dominant" en France, indique Robert Sebbag. "Plus contagieux que le variant Omicron", il représente "plus de 50 % des contaminés", selon l'infectiologue. "On voit qu'il y a beaucoup de réinfections de gens vaccinés ou qui ont eu le variant Omicron. L'immunité transmise par l'Omicron est très courte, ce qui est un tout petit peu inquiétant."

"On teste beaucoup moins"

72 399 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés ces dernières 24 heures en France, selon les dernières données publiées par Santé publique France vendredi. "Quand on regarde les chiffres, vous avez quand même une augmentation de 25 à 28 %, alerte le médecin. Le R0 était à 0,5, il est monté à 0,8, il y a quand même une tendance."


"Il faut savoir qu'on teste beaucoup moins", indique Robert Sebbag qui note aussi "une stabilité en terme d'hospitalisations. Mais il faut toujours attendre car vous avez des gens contaminés hier ou aujourd'hui qui peuvent arriver en hospitalisation au bout de quelques temps".

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