Dans un Ehpad de Saintes (Charente-Maritime), deux aides-soignantes pourraient obtenir la nationalité française de manière accélérée : il s'agit de Fanny André, arrivée du Gabon en 2016, et Ludmyla Boyko, qui a quitté l'Ukraine en 2014. Une récompense du gouvernement pour leurs services rendu à la nation en pleine pandémie. "Je me dis que, peut-être, j'y ai droit par rapport au Covid. Je ne m'y attendais pas, mais sinon je suis contente. Je ne sais pas si on va m'appeler pour constituer un dossier ou s'il faut y aller soi-même", confie Fanny André, aide-soignante.Une instruction dictée par le ministère de l'IntérieurPour Ludmyla Boyko, l'annonce de cette naturalisation a été une vraie surprise. "J'ai déjà pensé à faire une demande de nationalité, mais comme je travaille et j'ai ma famille à côté, ce n'est pas toujours simple", explique-t-elle. Pour Ludmyla, devenir Française c'est avant tout "être libre". C'est une instruction nationale, dictée par le ministère de l'Intérieur, qui a demandé aux préfets d'instruire en priorité les dossiers d'étrangers méritants, exerçant dans le domaine de la santé. Une mise en lumière appréciée par les professionnels.