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Partiels : "ll y aura une session de substitution" pour les étudiants touchés par le Covid-19, rassure le président de Cergy-Paris Université

Les présidents d'université attendent "dans les jours qui viennent" une circulaire qui va préciser sous quels critères les épreuves seront reportées, selon François Germinet. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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En décembre 2020, les étudiants de Cergy-Paris Université avaient déjà pu passer leurs partiels en présentiel.  (ALEXIS MOREL / FRANCE-INFO)

François Germinet, président de Cergy-Paris Université (Val-d'Oise), a confirmé mercredi 28 novembre la mise en place d'épreuves de substitution par les universités pour les étudiants touchés par le Covid-19 qui ne pourront pas passer leurs partiels en début d'année. La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a indiqué ce mercredi matin sur franceinfo que les partiels se dérouleraient en présentiel, mais que des reports étaient possibles."On attend dans les jours qui viennent une circulaire qui va préciser" sous quels critères les épreuves seront reportées, a expliqué François Germinet.

Franceinfo : La tenue des partiels en présentiel, c'est une bonne nouvelle ?

C'est une question de qualité de l'évaluation. C'est aussi une question d'équité. Tous les étudiants n'ont pas exactement les mêmes conditions pour passer les examens chez eux, les mêmes connexions Internet, la même tranquillité. Tout le monde n'a pas forcément une chambre à soi, etc. Donc le fait de pouvoir passer les examens en présentiel est pour l'ensemble des présidents d'université un gage de qualité. C'est aussi un élément positif pour les masters qui devront être préparés ensuite.

Les étudiants contaminés par le Covid-19 qui ne peuvent pas venir passer leurs partiels la semaine prochaine ou la semaine d'après devront-ils les repasser en juin ?

Les universités sont amenées à organiser des épreuves dites de substitution, c'est-à-dire en plus des examens habituels et des sessions de rattrapage. Si on voit par exemple que dans une promo, il y a eu beaucoup d'étudiants positifs qui n'ont pas été en mesure de venir composer, alors on peut proposer dans la foulée, c'est-à-dire au mois de janvier ou de février, une épreuve supplémentaire qui n'annule pas le contrôle continu. 

C'est uniquement si une grosse partie de la promotion a le Covid-19 ? Quel sera le seuil ?

C'est ce que le ministère nous demande de faire. On attend dans les jours qui viennent une circulaire qui va préciser la demande du ministère par rapport à ce type de questions. Ce qui est certain, c'est que les examens qui sont prévus la semaine prochaine en présentiel, sauf contre-ordre exceptionnel de telle ou telle université, se passeront bien en présentiel.

Que dites-vous aux étudiants qui craignent d'avoir la double peine : avoir le Covid-19 et être obligés de repasser leurs examens lors des rattrapages en juin ?

Il y aura une session de substitution. Les universités sont responsables. Elles tiennent à ce que leurs étudiants réussissent et elles ne tiennent pas à mettre leurs étudiants en difficulté de toute façon. Ce qui devra être fait sera fait, y compris en termes de substitution. Dans ma propre université, c'est ce que nous ferons si nous observons ponctuellement des cas difficiles.  

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