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Lozère : quelque 3 500 personnes encore présentes à une rave-party

Des gendarmes sont sur place pour "surveiller le site" et éviter de laisser repartir les gens, notamment "pour des questions sanitaires", explique la préfecture de Lozère.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La commune de Hures-la-Parade (Lozère), située au milieu du parc national des Cévennes. (GOOGLE MAPS)

Les fêtards quittent peu à peu les lieux. "Environ 3 500 personnes" sont toujours, lundi 10 août en fin d'après-midi, sur un terrain agricole du parc national des Cévennes, indique la préfecture de Lozère. Elles s'y sont rassemblées samedi soir pour une rave-party, en dépit de la limitation des rassemblements liée au Covid-19

"Au pic, ils étaient entre 5 000 et 7 000 personnes âgées de 17 à 40 ans, les organisateurs prévoyaient d'être 15 000 personnes mais les forces de l'ordre ont bloqué les accès à temps dimanche matin", a ajouté la préfecture. Plusieurs sources locales avaient évoqué la présence de 10 000 personnes samedi soir.

A hauteur de Blajac, à 50 kilomètres de la rave-party, des agriculteurs ont bloqué de 16 heures à 20 heures la RN 88 pour "demander une évacuation immédiate du site", a déclaré Alain Pouget, président du syndicat la Coordination rurale en Lozère. Dans la soirée, une dizaine de véhicules bloquaient toujours trois routes d'accès à Mende, la ville préfecture de la Lozère, mais en laissant passer les voitures "au bout de 20 minutes", a précisé ce dernier.

Plus de 10 000 personnes samedi

Samedi soir vers minuit, plusieurs centaines de véhicules avaient envahi ce terrain agricole sur la commune d'Hures-la-Parade pour y installer une rave-party géante. Selon les agriculteurs, la mairie et les gendarmes, plus de 10 000 personnes étaient présentes pour cet événement interdit et illégal, alors que les manifestations de plus de 5 000 personnes sont toujours interdites en France en raison de l'épidémie de Covid-19. Le propriétaire n'avait pas donné son accord à cet événement, selon la préfecture.

Dès 8 heures dimanche, des gendarmes avaient barré l'accès pour empêcher d'autres raveurs de rejoindre la fête. De très jeunes enfants sont sur place, avait indiqué la préfète en évoquant le déploiement d'un poste médical avancé et la présence de la Croix-Rouge.

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