Le jeudi 13 janvier, la mobilisation des enseignants sera sans précédent. Plus de la moitié des écoles primaires seront fermées en guise de protestation contre le protocole sanitaire. Au cœur des critiques, le ministre de l'Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer. Il lui est reproché d'avoir suscité une grande incompréhension dans le protocole à suivre. "C'est bien la figure de Jean-Michel Blanquer qui cristallise toutes les attaques", explique la journaliste politique.Les enseignants réclament des moyensLes enseignants se plaignent également du manque d'informations données par le ministre. "Ils ont l'impression d'être la variable d'ajustement de la politique menée par Jean-Michel Blanquer", détaille-t-elle. Une grève qui aura pour but de réclamer plusieurs choses, "des distributions de masques, des purificateurs d'air dans les classes, mais aussi des moyens pour remplacer les enseignants absents", conclut-elle.