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Coronavirus : Selon le président du Medef, "il n'y a pas d'obligation mais il faudrait que les salariés qui sont partis en vacances le déclarent"

Geoffroy Roux de Bézieux préfère "prendre des précautions qui se révéleront, peut-être, excessives à l'usage" que de "laisser le virus contaminer une partie importante de la population".

Article rédigé par franceinfo, France Inter
Radio France
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Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, invité vendredi 28 février sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Il n'y a pas d'obligation mais il faudrait que les salariés qui sont partis en vacances, notamment en Italie, le déclarent", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, vendredi 28 février sur France Inter alors que les organisations syndicales et patronales doivent être reçues par les ministres du Travail, de la Santé et de l'Economie pour faire le point sur le coronavirus (Covid-19) et les mesures à prendre dans les entreprises.

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"Ils [les salariés] ont le droit d'être arrêtés par l'ARS, d'être indemnisés par la sécurité sociale, pour être mis en quatorzaine, et de travailler éventuellement en télétravail s'ils le souhaitent", a-t-il rappelé, considérant qu'il "faut développer le télétravail même si ça ne résout pas tout". "La priorité numéro 1 c'est la santé des salariés et la non-propagation du virus et pour cela, il faut absolument que les gens se parlent, notamment dans les petites entreprises", a poursuivi Geoffroy Roux de Bézieux.

Des conséquences sur l'économie encore inconnues

"Les secteurs les plus touchés, on les connaît, sont l'aéronautique, les transports aériens, le luxe, l'automobile et plus généralement toute l'économie parce que le transport est bloqué", a rappelé le président du Medef concernant les répercussions du virus sur l'économie. "L'impact sur la croissance dépendra de la durée de cette épidémie", a-t-il poursuivi tout en restant prudent sur les prévisions chiffrées : "On parle de 0,1 à 0,2 point de croissance [en moins] dans le monde mais personne ne sait réellement."

"On ne connaît pas ce virus, donc on est obligé de prendre des précautions qui se révéleront, peut-être, excessives à l'usage mais il vaut mieux avoir sur-réagi que laisser le virus contaminer une partie importante de la population", a conclu Geoffroy Roux de Bézieux.

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