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Coronavirus : des médecins généralistes mènent leurs propres recherches

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Coronavirus : des médecins généralistes mènent leurs propres recherches
Coronavirus : des médecins généralistes mènent leurs propres recherches Coronavirus : des médecins généralistes mènent leurs propres recherches (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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En France, les recherches concernant la chloroquine sont très médiatisées en tant que potentiel vaccin du Covid-19. De leur côté, les médecins généralistes ont aussi des théories qu'ils pensent bénéfiques.

Geneviève en est persuadée, elle s'est sortie du Covid-19 grâce à un médicament très courant : un antihistaminique prescrit pour lutter contre les allergies saisonnières. "Au bout de 24 heures, plus de courbatures, de nez qui coule, de nez bouché, plus de fièvre...", confie-t-elle à France 2. Si elle a pris ce médicament, c'est parce que son médecin traitant le lui a prescrit. Installée dans le Loiret, le docteur Rezeau-Frantz est convaincue de l'effet des antihistaminiques sur le Covid-19. "L'histamine étant un des maillons de la chaine inflammatoire, on s'est dit qu'en arrêtant ça au départ ou au moins en limitant les effets, on avait des chances de ne pas passer à des formes graves", explique-t-elle.

"Cela fait un mois et demi qu'on essaie d'alerter"

Cette généraliste a prescrit ce médicament à 18 patients symptomatiques, mais non testés. Selon elle, presque tous auraient commencé à aller mieux au bout de quelques heures seulement. "À mon niveau, en tant que médecin généraliste qui connais mes patients, je ne vois pas pourquoi je n'utiliserais pas quelque chose qui peut améliorer leur état, qui ne va pas leur donner d'effets secondaires graves et qui ne va pas compliquer les choses", indique le docteur Rezeau-Frantz. Elle n'est pas la seule à croire aux effets des antihistaminiques. En Haute-Savoie, d'autres médecins généralistes les prescrivent également et veulent le faire savoir. "Je pense que l'on tient vraiment quelque chose et que cela fait un mois et demi qu'on essaie d'alerter et maintenant, il faudrait que cela bouge", indique le docteur Sophie Gonnet.

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