"Convoi de la liberté" : après Paris, escale près de Lille pour des manifestants en route pour Bruxelles
Les autorités belges ont interdit toute manifestation dans la capitale "avec des véhicules motorisés", alors que l'arrivée du "convoi de la liberté" est attendue lundi.
Le périple se poursuit. Quelque 1 300 véhicules participant au "convoi de la liberté" issu de toute la France ont fait escale, dimanche 13 février, près de Lille, selon la police, avant un rassemblement prévu lundi à Bruxelles. Samedi, ils avaient manifesté dans la capitale pour certains d'entre eux.
Arrivés dans un concert de klaxons, sur un parking de centre commercial à Faches-Thumesnil (Nord), les participants y manifestaient dans la soirée aux cris de "On lâche rien", "Liberté liberté", brandissant de nombreux drapeaux français, certains frappés de la croix de Lorraine.
Manifestation interdite à Bruxelles
Si certains s'organisaient pour passer la nuit sur place, la consigne de reprendre sans tarder la route pour Bruxelles, par petits groupes, a été donnée en début de soirée par mégaphone et sur les boucles du système de messagerie Telegram utilisées par les participants. "Venu en soutien", le maire "insoumis" de la commune, Patrick Proisy, a ouvert une salle de sport pour un accès aux sanitaires.
Depuis la fin de journée, je suis sur le parking du Auchan Faches-Thumesnil où un #ConvoidelaLiberte s'est réuni afin de rallier Bruxelles. Afin de soutenir ces "emmerdeurs", j'ai décidé d'ouvrir les vestiaire d'un gymnase pour les convoyeurs venus de loin. ✊ pic.twitter.com/Sz1IP7l1wH
— Patrick Proisy (@P_Proisy) February 13, 2022
Les autorités belges ont interdit toute manifestation dans la capitale "avec des véhicules motorisés" et annoncé avoir pris des mesures "pour empêcher le blocage de la région Bruxelles-Capitale".
Ceux qui se font appeler "convoi de la liberté", sur le modèle de la mobilisation qui paralyse actuellement la capitale canadienne, Ottawa, rassemblent des opposants au pass vaccinal mais également au président Emmanuel Macron et reprennent aussi les revendications des "gilets jaunes" sur le coût de la vie.
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