L'Assemblée autorise les sages-femmes à pratiquer des IVG médicamenteuses
Les députés ont approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi cet article du projet de loi sur la santé.
L'IVG ne sera bientôt peut-être plus du ressort des seuls médecins. L'Assemblée nationale a approuvé dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 avril l'article du projet de loi sur la santé prévoyant que les sages-femmes puissent pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, jusqu'à la fin de la cinquième semaine de grossesse.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a défendu cette mesure comme permettant "aux femmes de trouver des lieux nouveaux auxquels s'adresser", dans le cadre d'un plan plus large pour "faciliter l'accès des femmes à l'IVG", quarante ans après la loi Veil.
"Le droit d'être informée sur les méthodes abortives"
Les députés ont voté un amendement issu de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée, prévoyant que "toute personne a le droit d'être informée sur les méthodes abortives et d'en choisir une librement", information qui "incombe à tout professionnel de santé".
L'article adopté prévoit aussi de permettre aux sages-femmes de participer plus largement à la politique vaccinale. Le texte sera soumis au vote global de l'Assemblée mardi prochain avant de partir au Sénat.
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