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Un été sans souci : on vous explique les alternatives au chlore pour désinfecter votre piscine

En cette période de forte chaleur, qui n'a pas rêvé de faire un plongeon dans sa propre piscine. Mais avoir une piscine dans son jardin nécessite aussi de l'entretenir. Quels produits utiliser ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ? Franceinfo fait le point. 

Article rédigé par franceinfo - Louis Mondot
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Il existe un large de choix de produits pour entretenir sa piscine. Parmi les désinfectants, le chlore reste le plus connu, mais pas le plus écologique (image d'illustration) (CLAUDIO BRUNI / EYEEM / GETTY IMAGES)

La piscine privée a la cote en France. Selon une récente enquête de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa, on en compte près de 2,5 millions sur le territoire, dont la majorité dans le sud-est (39%) et le sud-ouest (21 %) du pays. Mais qui dit piscine, dit aussi entretien. Un large choix de nettoyants de compositions différentes existent sur le marché, plus ou moins écologiques. Franceinfo fait le point sur quatre d'entre eux. 

Le chlore, à utiliser avec précaution

Le traitement à base de chlore est sans doute le produit le plus utilisé dans l’entretien des piscines. Que ce soit sous la forme de pastille, de galet ou de poudre, il agit vite et avec efficacité. Contrairement aux piscines publiques, son dosage n’est pas réglementé dans les piscines privées, il faut donc respecter scrupuleusement les doses du fabricant. Un surdosage peut provoquer de l'eczéma et de l'érythème (rougeurs).

Le brome, aussi toxique et peu convaincant

Autre produit courant, le brome est régulièrement cité comme une alternative au chlore. Or, d’après une étude comparative publiée par "60 millions de consommateurs", il fait pâle figure à côté de son concurrent. Le brome n’atteint jamais la performance du chlore, même lorsqu’il est diffusé via un brominateur, pourtant conseillé par les fabricants. Le produit prend notamment beaucoup de temps à se dissoudre. Il contient surtout plus de substances indésirables, comme les trihalométhanes ou le carbone organique total (COT) avec même, pour ce dernier, un dépassement du seuil maximal fixé par l’Anses (5 mg/l). Son prix joue aussi contre lui : vendu en moyenne à 12,60 euros le kilo, il est quasiment deux fois plus cher que le produit chloré. Seule consolation, le brome convient aux personnes intolérantes au chlore.

Le PHMB, plus sain mais plus cher

Vous pouvez aussi opter pour des produits à base de Polyhexaméthylène de Biguanide (PHMB), une solution également sans chlore. Comme le brome, il est inodore et inoffensif pour l’homme, garantissant un bon confort de baignade. En pastilles ou en liquide, le PHMB se verse directement dans les skimmers dans une fourchette comprise entre 30 et 45 mg/l. Mais s’il est actif plus longtemps que les deux produits précédents, il est aussi bien plus cher (comptez 20 à 30 euros le litre).

L'oxygène actif, seule solution écologique

Seul traitement réellement sain pour l’homme et l’environnement : l’oxygène actif. Il se décline sous différentes formes (galets, granulés, liquide) et ne génère aucun dérivé du chlore ou du brome lorsqu’il se désintègre. Vous n’avez pas à craindre les irritations ni l’odeur désagréable. Le dosage recommandé doit plafonner à 10 mg/l. Le produit doit être couplé avec un autre désinfectant pour être performant dans les grands bassins (supérieurs à 60 m3). Son prix assez élevé le range parmi les produits les moins accessibles (environ 12 euros le kilo).

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