Cet article date de plus de cinq ans.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn confirme le dégel de 415 millions d'euros mis en réserve pour les hôpitaux

Ces crédits peuvent être restitués aux établissements de santé, si les objectifs budgétaires sont respectés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La ministre de la Santé Agnès Buzyn lors des questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale (Paris), le 3 décembre 2019.  (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a confirmé, mercredi 4 décembre, que les établissements de santé allaient récupérer, avec effet "immédiat", 415 millions d'euros, mis en réserve dans le budget de l'Assurance maladie cette année. "En rupture avec la décennie précédente, c'est la deuxième année consécutive que l'intégralité des crédits mis en réserve est restituée aux établissements de santé et pour l'ensemble des champs d'activité", s'est félicitée la ministre, dans un communiqué.

Objectifs budgétaires respectés

Cette mesure, annoncée par le gouvernement le 20 novembre dans le cadre de son "plan d'urgence" destiné à "redonner de l'oxygène" aux soignants, après huit mois de crise dans les hôpitaux publics, a été rendue possible par le fait que "l'engagement et les efforts de chacun (qui) ont permis le respect de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie", a souligné Agnès Buzyn.

Depuis 2013, des crédits destinés au financement des hôpitaux sont gelés chaque année par le gouvernement, qui peut décider de les annuler ou au contraire de les restituer, si les objectifs budgétaires sont respectés. L'an dernier, le gouvernement avait également annoncé en décembre la restitution de l'ensemble des fonds gelés – soit 415 millions, déjà. En 2017, en revanche, les fonds bloqués avaient été restitués en deux fois, et pas en intégralité : sur 432 millions d'euros de crédits hospitaliers gelés, le gouvernement en avait reversé 166 millions en fin d'année, puis 250 millions, début mars 2018.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.