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Grève aux urgences : pas d'inquiétude pour les malades (Patrick Pelloux)

Un mouvement de grève illimité est prévu à partir de lundi parmi les médecins urgentistes pour réclamer un nouveau décompte de leurs heures de travail. Patrick Pelloux se veut rassurant pour les malades : "Aucun conflit social ne mérite qu'on regarde quelqu'un mourir".
Article rédigé par Ambre Lefèvre
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes de France, a appelé ses confrères à une grève illimitée. © MaxPPP)

 "Pour les malades, ça ne va pas trop mal se passer " a affirmé  Patrick Pelloux, le président de l'AMUF, ce dimanche matin sur France Info. "Il n'y a aucun conflit social qui mériterait qu'on regarde quelqu'un mourir d'un arrêt cardiaque. Ou ne pas aller les secourir  ou les prendre en charge. On est réquisitionné ou assigné. Peut-être que des extrémistes sociaux souhaiteraient qu'on fasse autrement mais on ne peut pas faire autrement car on respecte la loi." 

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Le préavis de grève court sur une durée illimitée, mais Patrick Pelloux se veut confiant sur la qualité du dialogue avec le ministère de la santé. Si le mouvement des médecins urgentistes se déroule en même temps que celui des médecins libéraux, ils n'ont pas les mêmes objectifs. Les seconds s'opposent à la généralisation du tiers payant proposée par le gouvernement.

 

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