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Essai thérapeutique à Rennes : la colère d'une famille de victime

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Essais cliniques à Rennes : la colère d'une famille de victime
Essais cliniques à Rennes : la colère d'une famille de victime Essais cliniques à Rennes : la colère d'une famille de victime (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
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Le 17 janvier, Guillaume Molinet perdait la vie durant un essai thérapeutique à Rennes (Ille-et-Vilaine). Sa compagne et son frère ont décidé de porter plainte pour homicide involontaire.

La complicité artistique entre Guillaume Molinet et son frère Laurent a été brisée en janvier dernier, quand Guillaume a décidé de participer à un essai thérapeutique. Pour ce père de quatre enfants âgés de 49 ans, cet essai chez Biotrial à Rennes (Ille-et-Vilaine) était une première. Les huit volontaires devaient prendre un comprimé par jour d'une molécule censée stimuler certains récepteurs du cerveau. Mais Guillaume a commencé à avoir des malaises. "Il avait des maux de tête et commençait à délirer dans ses paroles", témoigne Stéphane Schubhan, compagnon de chambre de Guillaume.

Des animaux sont morts en testant la molécule

Dans une conférence de presse, Florence, la compagne de Guillaume, se rappelle le dernier contact téléphonique. "Il butait sur des mots", explique-t-elle. Et l'avocat de rendre public le contrat signé par les testeurs volontaires, qui les informe que le test fait sur des animaux n'aurait révélé aucune toxicité. "Nous savons que deux chiens sont morts de complications pulmonaires (...) ainsi que six singes", pointe maître Jean-Christophe Courbis. Après sept jours de coma, Guillaume Molinet est décédé le 17 janvier. Sa famille porte plainte pour homicide involontaire.

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