Ebola : l'OMS sonne l'alarme
C'est un virus hautement contagieux, qui se transmet à l'homme à partir des animaux sauvages, et se propage ensuite rapidement d'homme à homme. Hémorragies, vomissements, diarrhées et fièvres : il n'existe pas de vaccin contre le virus Ebola.
Et sa propagation semble aujourd'hui difficile à contenir. Depuis sa réapparition, en février, en Guinée, la maladie a fait près de 400 victimes, en Guinée donc, mais aussi au Liberia et en Sierra Leone. L'Organisation mondiale de la santé a fait ses comptes : il s'agit, dit-elle, de l'épidémie "la plus grave" en nombre de cas, de décès notifiés et de par sa répartition géographique.
Il y a trois jours, Médecins sans frontières s'était elle aussi montrée très inquiète. L'épidémie est "hors de contrôle" , disait l'ONG. Une mobilisation "exceptionnelle " des gouvernements et des ONG est devenue nécessaire, ajoutait-elle.
11 pays convoqués pour une réunion d'urgence
D'où le cri d'alarme lancé ce jour : des mesures "drastiques " sont nécessaires. "Il ne s'agit plus d'une épidémie limitée à un pays mais d'une crise régionale qui exige une action forte de la part des gouvernements et de leurs partenaires" , selon les mots de Luis Sambo, directeur régional de l'OMS pour l'Afrique.
Pour tenter de limiter la propagation du virus, une réunion d'urgence est convoquée les 2 et 3 juillet à Accra, au Ghana. Les ministres de la Santé des 11 pays concernés seront autour de la table, ainsi que les différents partenaires de l'OMS impliqués. L'OMS a jusque là fourni une assistance technique en déployant une équipe pluridisciplianire de plus de 150 experts.
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