Cet article date de plus de cinq ans.

Cigarette électronique, hypnose, patchs... Des anciens fumeurs racontent comment ils se sont débarrassés du tabac

À l'occasion de la journée mondiale sans tabac vendredi, d'anciens fumeurs racontent leur parcours, pas toujours évident, pour arrêter la cigarette.

Article rédigé par franceinfo - Béatrice Chot-Plassot, édité par Pauline Pennanec'h
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Un homme fume une cigarette (illustration). (FAYEZ NURELDINE / AFP)

"Je ne me suis pas dit, 'je vais arrêter de fumer'. Je me suis juste dit ‘je vais fumer une cigarette électronique’" : Clara, 20 ans, a décidé d'arrêter la cigarette sur un coup de tête, il y a 8 mois. Elle fait partie de ceux qui ont décidé d'utiliser la cigarette électronique pour faire une croix sur le tabac : "Je m’attendais à ce que ce soit des mois et des mois à repousser la tentation, c’est pour ça que je n’ai pas arrêté de fumer sans rien. Si j’avais essayé, peut-être que je n’aurai pas réussi."

Clara fait partie des 1,6 million de fumeurs quotidiens qui ont décidé d'en finir avec la cigarette depuis 2016, selon Santé publique France. Mais le chemin est souvent plus long, surtout quand on essaye d'arrêter seul.

L'hypnose comme remède

Liliana fumait jusqu'à deux paquets par jour. Pour ralentir sa consommation, elle a presque tout essayé, des patchs jusqu'au chewing-gum à la nicotine. Sans succès : "Ça a été très très difficile, c’est-à-dire que ça a été un combat au quotidien, de ne pas fumer, de ne pas céder à l’envie. J’étais irascible, cette expérience-là n’était pas géniale." Un jour, elle tente l'hypnose, et tout change : une seule séance suffit pour complètement arrêter la cigarette.

Pour Liebault, 22 ans, l’hypnothérapeute l'a aidé "à oublier 99% de mes cigarettes" : "Je mentirais si je disais que je n’avais pas envie de fumer parfois, surtout en soirée, mais j’arrive à me concentrer deux minutes pour ne pas le faire." Une thérapie éclair mais loin d'être bon marché : une séance d'hypnose peut coûter jusqu'à 350 euros.

Reportage de Béatrice Chot-Plassot

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.