Corée du Sud : les femmes victimes du culte de la minceur

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Corée du sud : les femmes victimes du culte de la minceur
Article rédigé par France 2 - A. Miguet, M. Sforza, G. Caron, V. Reynaud, H. Abdelkhalek, A. Hwang, A. Kim
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En Corée du Sud, la minceur est devenue une obsession et une source de dérives en tout genre chez les jeunes. Cette quête sans fin de la perfection est alimentée par les réseaux sociaux et les stars de la K-Pop.

La minceur, une obsession coréenne ? Il existe même des émissions pour la jeunesse sur le poids idéal féminin. En Corée du Sud, le poids moyen d’une femme est de 58 kg, contre 67 en France. À Séoul, les silhouettes sont toujours plus minces, influencées par les idoles, des chanteuses aux tailles de guêpes. Pour garder la ligne, certaines prennent des cours de dolltrack, où les exercices s’enchaînent.  

Des solutions dangereuses pour mincir 

D’autres solutions plus extrêmes existent. Une clinique délivre des pilules amincissantes sans véritable consultation. Attention aux effets secondaires : insomnies, tachycardie, troubles de la concentration. Dans une société ultra-compétitive, la plupart des Coréens misent beaucoup sur l’apparence. Gyu-Ri Kim, actrice, reconnaît s’être “ruiné la santé”. Geeyang Kim, ancien mannequin grande taille, qui a créé une marque de vêtements pour femmes rondes, déplore le manque de diversité à l’écran. Au pays de la Kpop, une femme sur six dans la vingtaine serait en sous-poids.  

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