Santé : les intoxications aux champignons en forte hausse dans le Grand Ouest
Prudence, si vous envisagez de partir à la cueillette de champignons. Les centres antipoison accueillent de plus en plus de personnes intoxiquées. Reportage à Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique.
En forêt, certains champignons sont des ennemis mortels pour l'homme. Certains habitants de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) ont décidé d'acquérir de bons réflexes, samedi 29 octobre. Dans la région, le nombre d'intoxications est en hausse. Les champignons sont enfin de sortie, et les cueilleurs se ruent pour pouvoir les déguster. Beaucoup ont adopté le mauvais réflexe de se fier à leur téléphone. "On oublie totalement les applications sur smartphone, qui conduisent à des erreurs quatre fois sur cinq", explique René Chéreau, président de l'association Mycologique de l'Ouest.
Des cas graves
Les intoxications ont doublé les dernières semaines, passant de 150 à 300 cas. Les symptômes sont plus ou moins graves. "Des diarrhées importantes, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, par des champignons qui sont à faible toxicité. Puis certains sont malheureusement très toxiques (…) qui vont détruire le foie", indique le professeur Alexis Descatha, chef du centre antipoison et toxicovigilance Grand Ouest au CHU d'Angers (Maine-et-Loire).
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