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Alain Robert et son "jeu, entre la vie et la mort"

Alain Robert est le "Spiderman" français. Il a escaladé les plus hauts gratte-ciels du monde à mains nues, non attaché, le plus souvent sans aucune protection. Plus connu à l'étranger que dans l'Hexagone, il vient de publier un livre qui le raconte, "Haute tension".
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (©)

Pour Alain Robert, le danger fait partie du plaisir qu'il
prend.  "Si j'ai fait une ascension où j'ai été vraiment très très
limite, puisque je suis encore en vie, c'est la chose que je ne vais pas
oublier
", explique celui qui a escaladé 140 tours, de l'Empire State
Building à la Tour Montparnasse, en passant par la Burj Khalifa, un bâtiment de
828 mètres à
Dubai.

"Mettre la peur de côté"

Quelle est la véritable difficulté de l'ascension :
arriver à rester concentré ou les prises ? "Les bâtiments n'ont pas
été construits pour qu'on s'accroche à eux. Il y a des trucs pas très solides,
des fissures qui vont fait deux ou cinq centimètres de large
", répond
Alain Robert, qui explique comment combattre sa peur : "Il faut la
mettre de côté. Tu ne peux pas grimper quand t'as peur. Si tu as peur, tu
restes chez toi. La peur peut éventuellement arriver, mais ça doit être très
très court. Tu as besoin absolument de rebondir tout de suite. Pour moi, ça
reste malgré tout un jeu, entre la vie et la mort, que j'essaye de faire
bien.
"

 

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