Question de choix. Bien choisir son poisson

Nous consommons probablement trop de viandes, trop de poissons, trop de protéines animales. Nous avons conscience que les mers se vident des poissons qui y vivent et nous voulons acheter du poisson sans mettre les espèces en danger.

Pour plusieurs ONG, dont l Bloom, le label MSC qui certifie des méthodes de pêche durables depuis 20 ans, n'est plus fiable. Il peut être attribué à des poissons qui n'ont pas été pêchés durablement. Ce fut le cas en décembre dernier de l'empereur pêché en Nouvelle Zélande par 2000 mètres de profondeur.

La pêche industrielle continue à faire des ravages

On ne peut plus pêcher l’empereur au large des côtes européennes. En  juin 2016, la pêche en eaux profondes au-delà de 800 mètres a aussi été interdite par l’Union Européenne,  Mais la pêche industrielle continue à faire des ravages.

Depuis décembre 2014, des étiquettes doivent indiquer comment le poisson a été capturé.

Pour Frédéric Le Manach, directeur scientifique de l’association Bloom, il faut éviter la pêche au chalut et il conseille de se tourner vers la pêche au casier, ou la pêche à la ligne.

Les poissons d'élevage ne sont pas la solution

Selon le rapport que l'association Bloom a publié cette semaine, les poissons d’élevage ne sont pas une bonne solution, car les poissons d'élevage sont nourris avec des poissons sauvages.Dans les filets de cette pêche, qui porte le terrible nom de pêche minotière, on  trouve des maquereaux, des anchois, des sardines… Quant à la lingue bleue, au grenadier de roche ou au sabre noir, issus des eaux très profondes dont la pêche est interdite, si vous les croisez, passez votre chemin