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Planète Géo. Vaudou en Haïti

En Haïti, le vaudou mêlant rituels africains et culte catholique, imprègne le quotidien des habitants. Il fait partie intégrante de la culture du pays.

Article rédigé par franceinfo, Sandrine Marcy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Loin du folklore, aujourd’hui le vaudou est reconnu comme une religion à part entière en Haïti. Et la tradition se perpétue au grand jour.

Les origines du vaudou

Le vaudou faisait partie de la culture des esclaves venus d'Afrique aux XVIe et XVIIe siècles. Les fidèles cherchaient à entrer en relation avec les esprits surnaturels pour qu'ils les protègent et les mettent en lien avec un monde invisible.

A Saut-d'Eau, les fidèles se baignent dans les eaux des cascades pour se soigner. (DIANA BAGNOLI/ GEO)

Les Africains transplantés d'Haïti, tout comme ceux de Cuba et du Brésil, ont été obligés de dissimuler leur religion qui s'est développée hors du contrôle des autorités coloniales. Ils ont emprunté au catholicisme des pratiques et des rituels afin de camoufler les racines africaines de la religion ; des images de saints catholiques sont utilisées pour représenter divers esprits.

Pour s'attirer la protection des esprits, les adeptes s'immergent dans les eaux sacrées. (DIANA BAGNOLI/ GEO)

Comment se passent les rituels

Le vaudou haïtien est riche de magie et de cérémonies animées par les chants, prières et danses.

Des scènes de possession ou de transe spectaculaires où les fidèles communient avec les esprits, c’est l’image que renvoie souvent, le culte du vaudou.

Dans le centre du pays, au pied des chutes de Saut-d’eau, se déroulent régulièrement, des cérémonies très spectaculaires auxquelles a pu assister une photographe italienne Diana Bagnoli, mais il a fallu qu'elle se fasse accepter par les fidèles. 

Au cours de ces cérémonies, les fidèles apportent leurs offrandes aux divinités vénérées. Les photos publiées dans le magazine Géo sont assez intimes, les adeptes pris en gros plan au moment où ils communient avec les esprits. 

Cette femme qui brandit une épée est entrée en transe. (DIANA BAGNOLI/ GEO)

Magdalena Herrera, directrice photo du magazine Géo connaît bien le pays : elle qui est née à Cuba, a mené plusieurs ateliers photo en Haïti, elle raconte combien le vaudou imprègne le quotidien et la vie artistique des Haïtiens.

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