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Planète Géo . En Iran, le désert le plus chaud du monde

Dans le sud-est de l’Iran, à la frontière avec l’Afghanistan, le Dasht-e Lut est une véritable fournaise où malgré tout, les scientifiques ont découvert de la vie.

Article rédigé par franceinfo, Sandrine Marcy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Des dunes parmi les plus hautes au monde

Le désert de Lout en Iran : cette immensité brûlante s’étend sur 50 000 mètres carrés, en dehors de toute route fréquentée, comparable "au royaume de la mort, fait de sols salins grisâtres" comme l'a décrit l'explorateur et écrivain autrichien Alfons Gabriel, qui fut le premier Européen à traverser ce désert, rapporte Thomas Trescher dans le magazine Géo.

Survivre dans cet enfer : un chauffeur se repose auprès de lavash, pain tradtionnel. (MATTHIEU PALEY/ GEO)

C'est une ancienne mer fermée qui s’est asséchée il y a des millénaires, son sable est composé de minéraux volcaniques, ses dunes figurent parmi les plus hautes du monde et alternent avec des formations rocheuses pyramidales formées par l'érosion. Le désert a été classé au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, pour la variété de ses paysages.

La fournaise grouille de vie

Il fait plus de 78°au sol en ce mois de mars ! Thomas Trescher et le photographe Matthieu PALEY, les deux reporters du magazine Géo accompagnent une expédition scientifique iranienne. Une traversée de 10 jours en 4X4 dans cette fournaise, pour montrer qu'il existe bien des animaux qui parviennent à  vivre, malgré tout, dans cet enfer.

 

"…On a découvert plusieurs sortes d’animaux : des lézards, des serpents, des araignées, beaucoup d'insectes, des traces de renard… Leurs incroyables facultés à s’adapter, on en a eu la preuve ! Les oiseaux tombés du ciel servant de nourriture", raconte Matthieu Paley, photos à l'appui. 

De l'eau sous le feu

"Dans les parties basses du désert, avant de monter à travers les dunes, il suffisait de creuser à 40 centimètres pour trouver de l'eau", poursuit Matthieu Paley "...de l'eau très salée et qui permet, au milieu de nulle part, de voir un arbre pousser très lentement".

Les scientifiques sur le côté pour aller prélever de l'eau dans le marais salant. (MATTHIEU PALEY/ GEO)

Un peu de végétation mais en tous cas, aucune trace humaine ancienne n'a été retrouvée dans ce désert toujours contourné.

Matthieu PALEY à suivre sur INSTAGRAM

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