Cet article date de plus de treize ans.

Tbilisi chérie

L'éditeur Be-Pole a choisi cette ville nichée au coeur du Caucase pour son nouveau Portrait de Villes, un lieu qui multiplie tous les mystères. Il faut dire qu'elle existe depuis 1500 ans sur l'emplacement de sources d'eau chaude, ce qui est à l'origine de son nom.
Article rédigé par Pascal Delannoy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

Sur la
route de toutes les conquêtes elle a été sans cesse convoitée et il faudra
attendre la chute de l'empire soviétique il y a 20 ans pour
qu'elle redevienne une vraie capitale d'un pays indépendant.

Hier, aujourd'hui,
demain, l'histoire ne s'arrêtera pas, on le comprend parfaitement, et c'est
toute cette magie qu'on retrouve dans le regard de Vincent Lappartient .
Venu la première fois pour faire des photos de mode il est tombé sous le
charme, et au fil des saisons il a parfaitement réussi à capter les ondes qui
font vibrer la ville.

De loin : des
immeubles à perte de vue plantés dans une vallée au milieu des collines, de près :
une envie de défier le poids de ceux qui, si longtemps ont voulu faire le
bonheur de cette ville à sa place.

Trois
jeunes femmes sont fières d'apparaître en costume traditionnel, dans une église
des bougies éclairent un Christ imposant, il y aussi cette table qui
vient tout juste d'être abandonnée par les invités d'un banquet... des
bouteilles vides, des assiettes qui s'empilent, des chaises dans tous les
sens. Et forcément on se demande qui a participé au repas, une famille ?
Des amis ? Qui a mené la conversation ? Qui a mené les débats ? Qui
l'a emporté? Qui s'est effacé ?  

C'est la
force de ce cliché et de tous les autres. On saisit parfaitement
qu'il y a autour de ce que Vincent Lappartient nous montre, un monde
qui se cherche encore et toujours.  A chaque coin de rue on voit que
l'oeil de Moscou a été omniprésent et qu'il n'est jamais très loin.

Voilà donc
un nouveau Portrait de Villes qui vous donnera forcément
envie d'aller découvrir l'endroit
. Après douze métropoles
beaucoup plus connues et un hors série consacré au Japon après
le tremblement de  terre de mars dernier, l'éditeur Be-poles nous offre une fois de plus un très beau rendez vous. Fidèle à son principe, il n'y a aucun texte pour accompagner les photos et
c'est tant mieux : chacun de nous construit ainsi son propre voyage !

Tbilisi est
donc édité par Be-poles .

Bande son : Alexander Maxwell/Mode-F

Robert Henke et Monolake : Null Pointer

Chant grégorien traditionnel enregistré pour l'occasion

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