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Nouveau monde. Que faire en cas d’attaque informatique ?

Une plateforme contre la cyber-malveillance mise en place par le gouvernement est accessible à tous, que l'on soit particulier ou entreprise. Ceci si l’on pense être victime d’une attaque informatique ou d’un code malveillant.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Message sur un écran d'ordinateur d'attaque informatique.    (ROB ENGELAAR / ANP)

Que l’on soit un particulier ou une entreprise, on peut désormais s’adresser à la plateforme contre la cyber-malveillance mise en place par le gouvernement si l’on pense être victime d’une attaque informatique ou d’un code malveillant.

On est souvent désemparé lorsque l’on se retrouve victime d’une attaque informatique ou aux prises avec un programme informatique malveillant. Désormais, le réflexe à avoir tient en trois mots : cybermalveillance.gouv.fr. C’est l’adresse du site d’information et de dépannage mis en place par les pouvoir publics pour venir en aide aux victimes, qu’il s’agisse des particuliers, des entreprises ou même des administrations. La plateforme était jusqu’à présent testée dans les Hauts de France. Elle vient d’ouvrir au niveau national.

Quel type d’assistance ?

Le site n’est pas fait pour aider à installer un programme ou à réparer une imprimante. Il s’agit d’orienter les victimes d’actes de malveillance, comme les virus, les intrusions informatiques ou même les fenêtres publicitaires intempestives. Nous avons testé le site. Celui-ci est très clair et très simple à utiliser. Après avoir indiqué un problème d’ordinateur bloqué avec demande de rançon, nous avons été orienté vers quelques explications et surtout vers des sociétés de dépannage informatiques situées à proximité de notre localisation géographique.

La plateforme cybermalveillance.gouv.fr ne fournit pas directement de solutions mais se contente de mettre en relation les victimes avec des entreprises spécialisées. Celles-ci sont en principe fiables car elles se sont engagées en signant une charte. Elles seront évaluées au fur et à mesure. Les prestations sont payantes mais on peut demander un devis préalable à toute intervention.

Les particuliers sont les plus nombreux

L’expérimentation dans les Hauts de France a permis de dégager certains enseignements. Les victimes sont majoritairement des particuliers (64%), un tiers (30%) sont des entreprises et 6% des administrations. 83% des incidents sont déclarés comme des virus. 44% sont en fait des attaques de type rançongiciels, grande tendance actuellement.

Rappelons l’adresse : www.cybermalveillance.gouv.fr
Sur Twitter et Facebook : @cybervictimes    

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