Cette entreprise californienne est en train de révolutionnerl'hébergement touristique. Depuis 2008, Airbnb permet aux particuliers de louerentre eux leurs appartements et villas. Tout se passe sur Internet. Il y a ceuxqui proposent et ceux qui louent. Airbnb fait l'interface en jouant les tiersde confiance. L'an dernier, 3 millions de personnes ont utilisé ce mode delocation disponible dans le monde entier. C'est à partir d'une expériencepersonnelle qu'est venue l'idée de créer Airbnb.Au siège d'Airbnb, l'ambiance est typiquement "startup". Open space, ordinateurs par dizaines, salles de réunion meubléescomme des appartements-témoins pour coller à la thématique et une grandecuisine en libre service gratuit... Ici, on peut venir au travail avec son chienet ranger son vélo au milieu des bureaux... Comme de nombreuses start upcaliforniennes qui s'agrandissent à la vitesse de l'éclair, Airbnb - 300salariés au siège - vient de déménager pour un local plus vaste pouvant accueillirjusqu'à 1 millier d'employés. L'entreprise a choisi de s'installer au cœur de SanFrancisco plutôt que dans la Silicon Valley.Mais aujourd'hui des grains de sable viennent perturber labelle mécanique et l'irrésistible ascension d'Airbnb. Sous la pression deshôteliers et des loueurs professionnels, des grandes villes comme New York ouParis ont commencé à faire la chasse aux loueurs particuliers. A New York, unhabitant a récemment écopé de 2400 dollars d'amende pour avoir loué sonappartement pendant 3 jours. Face à cette réaction qui pourrait remettre encause le modèle économique de l'entreprise, Nathan Blecharczyk affiche uneconfiance typique des jeunes entrepreneurs californiens prêts à changer lemonde.Airbnb gère 300 000 propriétés dans le monde, dont 20000 àParis qui est l'une des destinations les plus prisées des utilisateurs. www.airbnb.com