Les images comme arme de communication
Karine écrit : "les médias ont une fâcheuse tendance à la course à la polémique. Ce n’est pas une raison pour faire comme les autres. Dans le cas de Vincent Lambert, les proches du malade prennent en otage l’opinion publique via les médias. Les médias en profitent ". Pour ce qui est de Manuel Valls, Karine considère que l’affaire a été montée de toutes pièces parce que "les Français seraient choqués qu’il encourage le Barça ".
A propos de Vincent Lambert et de la diffusion de la vidéo le montrant sur son lit de malade, Marie-Pierre considère qu’"utiliser cette vidéo n’est pas indigne. Ce n’est pas indigne de montrer des reportages de guerre, des hommes et des femmes souffrant de malnutrition et il serait indigne de montrer Vincent Lambert ". "Vincent Lambert est devenu l’emblème du oui à l’euthanasie ", regrette Marie-Pierre qui considère que l’utilisation de l’image est justifiée "pour faire avancer la thèse de ceux qui dans son entourage contestent les décisions de justice ".
Le sujet a bien évidemment été débattu au sein de la rédaction de France Info
France Info a choisi de ne pas publier cette vidéo pour des raisons éthiques. "Elle est dérangeante ", considère la direction de la chaîne parce que "si on la regarde sans connaissances médicales, on peut effectivement se dire que Vincent Lambert n’est pas dans l’état végétatif décrit depuis deux ans ". Et le médiateur approuve cette décision.
Image et communication encore mais le sujet est moins dramatique avec l’affaire Valls
"Trop c’est trop" considère Jean-Claude, "un tiers du journal jeudi à la mi-journée, [il parle là du journal de nos cousins de France Inter] c’est déjà les vacances pour la rédaction ? Il n’y a rien de plus intéressant dans le monde ? " Son énervement est partagé par de nombreux auditeurs de France Info qui vont jusqu’à pinailler sur le choix des mots. Ainsi Henri qui a entendu sur France Info, l’expression "excuses catalanes" : "t rait d’humour maladroit car teinté de xénophobie " assène-t-il.
Image et communication enfin avec le foot mais cette fois-ci sans connotation politique
Le début du Mondial de foot féminin et l’ouverture de la billetterie de l’Euro pour l’an prochain passionne… les passionnés et énerve certains autres. "Je n’accepte pas que l’on dise que la France va vibrer au nom du foot car une proportion de Français dont je fais partie n’aime pas le football " écrit Bernard. Patrick lui est "frustré parce qu’il n’en entend pas assez parler". Il fait référence à la Coupe du monde féminine au Canada. "Une coupe du monde ce n’est pas rien, ça n’est que tous les 4 ans. Faut-il attendre que les Bleues atteignent les demi-finales ou la finale pour s’y intéresser ?"
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