"La Faute d'orthographe est ma langue maternelle", de Daniel Picouly
Ce texte qui met en scène un gamin de dix ans fâché avec l'orthographe, est aussi un livre plein de fantaisie et d'humour. Daniel Picouly.
La Faute d'orthographe est ma langue maternelle , de Daniel Picouly est publié par Albin Michel (124 p., 12,50E) Note : ***
Mot de l'éditeur
Daniel Picouly revient sur son enfance et
son rapport à l'apprentissage et à la transmission. Il se dédouble, tour
à tour l'enfant qu'il fut et l'adulte qu'il est. Il narre des
souvenirs, d'abord au premier degré, puis avec recul. Dans les deux cas,
on assiste à la confrontation entre les rêves d'un gamin de 10 ans en
1958, et ceux de l'adulte qui, au fond, est resté le même. Il sait se
faire attendrissant, sans verser dans la mièvrerie, raconter des
histoires, sans pédanterie ni didactisme. Il a le vrai talent de ne pas
faire de morale et d'être généreux. On redécouvre des réflexions
enfantines ; on respire un air de nostalgie (l'enfance, mais aussi cette
période où les noms ont valeur de symboles poétiques : Pierre Benoit,
Gaston Leroux, Mendès-France...).
Un très joli petit texte où les répliques fusent avec humour (" Aux rations de guerre, les cancres reconnaissants " ), où l'émotion est constante et contenue.
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