Cet article date de plus de dix ans.

Vaste plan de restructuration chez Bouygues Telecom

L'opérateur a officialisé aujourd'hui lors d'un Comité Central d'entreprise la suppression de 1.516 postes sur 9.000, soit prés de 17% des effectifs.
Article rédigé par Isabelle Chaillou
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (Bouygues Telecom va supprimer 1.516 postes sur 9.000 © Maxppp)

L'operateur a officialisé aujourd'hui lors d'un Comité Central d'entreprise la suppression de 1.516 postes sur 9.000, soit près de 17% des effectifs. D'après la direction cela devrait se faire principalement via des départs volontaires et des mesures de reclassement interne, cela dit des licenciements ne sont pas exclus. 

Avec ce plan de restructuration, Bouygues Telecom espère ainsi revenir dans la course, dans un secteur de la téléphonie devenu ultra concurrentiel depuis  l’arrivée de Free. Déjà fragilisé, Bouygues Telecom est encore plus en difficulté depuis son échec dans le rachat de SFR.

Pour se relancer, l'opérateur table donc sur des économies, (300 millions programmés d'ici 2016) et sur un renouvellement de son offre fixe et mobile.

Olivier Roussat, le PDG  de Bouygues Telecom reconnait que les discussions avec Free et  Orange, pour un éventuel rachat n’ont pas abouti mais il assure que ce plan de restructuration garanti l’avenir de  l’opérateur

Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom

La commission Européenne lance une enquête sur l’optimisation fiscale

Et ce qui est nouveau, c'est que Bruxelles s'intéresse non seulement aux pratiques d'entreprises comme Apple et  Starbucks mais également aux politiques fiscales de certains états.

Le commissaire européen à la concurrence veut demander des comptes aux pays qui pratiquent des régimes fiscaux très avantageux pour ces multinationales, qui leur permettent  d'échapper largement à l’impôt en Europe alors qu’elles y réalisent des bénéfices colossaux. 

Dans le viseur de la commission, on trouve ainsi  l'Irlande, et son très faible taux d'imposition sur les entreprises, il y a aussi les Pays Bas ou encore le Luxembourg. Le Grand duché pratique  ce qu'on appelle le "le tax rulling" : le fisc luxembourgeois passe des accords confidentiels avec les grandes entreprises, sur la façon dont elles vont payer l' impôt.

Bruxelles veut donc savoir si ses généreux avantages fiscaux, peuvent être apparentés à des aides d'états illégales, faussant la concurrence.

Comment attirer les investisseurs étrangers en France ?

Une question récurrente pour le gouvernement.

A l' occasion du festival de la  French Tech, le grand rendez vous des start up, la Banque Publique d'Investissement et un groupe d’entrepreneurs ont convié à Paris,  les représentants de plusieurs grands fonds d'investissement américains. Ils seront d'ailleurs reçus ce soir à l' Elysée.

Pour Nicolas Dufourq, le directeur général de la BPI, les start up françaises ne manquent pas de financement en tant que tel mais elles ont absolument besoin du soutien de  fonds d'investissements pour être crédible sur le marché américain.

Nicolas Dufourq, le directeur général de la BPI

Les salariés d'Alstom Energie toujours dans l' attente

Ils ne savent toujours pas qui va les  racheter.

Un dossier,  vous le savez,  suivi de très prés par le gouvernement français.

Le conseil d'administration d'Alstom s'est donné jusqu' au 23 juin pour prendre une décision mais pour l' instant seul

l’américain General Electric a déposé une offre, celle de Siemens  se fait toujours attendre.

 

Le groupe allemand a annoncé aujourd'hui s'être rapproché du japonais MIH, Mitsubishi Heavy Industries, en vue d'une offre commune sur la branche énergie d'Alstom . Une offre qui si elle se concrétise sera déposée au plus tard lundi prochain.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.