Comment l'Unedic va-t-elle financer les droits rechargeables pour les chômeurs?
Deux chiffres
important à retenir ce soir dans le journal de l'éco. Le premier : 87,2
milliard d'euros
C'est le déficit
budgétaire de la France en 2012. Un milliard de plus
que prévu selon les chiffres provisoires de Bercy. Ce dérapage, qui n'est pas énorme
ramené à l'échelle du budget français, s'explique avant tout par la baisse des
recettes générées par la TVA, en raison du ralentissement économique.
L'objectif d'un déficit public à 4,5% du PIB est malgré tout tenu.
Deuxième chiffre,
Sarah, 18,6 milliards d'euros.
Il s'agit cette
fois de la dette probable de l'assurance chômage fin 2013. Avec la hausse
continue du nombre de demandeurs d'emplois, et une prévision de croissance en
baisse, l'Unedic anticipe désormais un déficit de 5 milliards d'euros en 2013,
après un dérapage de 2,7 milliards en 2012.Cette mauvaise
situation financière pourrait limiter les effets de l'accord conclu vendredi
sur la sécurisation de l'emploi. Le financement des
"droits rechargeables pour les chômeurs", l'une des mesures clefs de
l'accord, dépend en effet directement de l'Unedic. Or, son coût est évalué à 1
milliards d'euros environ, Isabelle Chaillou.
R evenons à
l'accord conclu vendredi entre partenaires sociaux, côté flexibilité cette
fois.
En contrepartie de
ces droits rechargeables à l'assurance chômage, de la taxation accrue des CDD
courts, ou encore de la généralisation d'une complémentaire santé, les
employeurs auront notamment un peu plus de facilité pour licencier. Du moins en
théorie, car selon l'économiste Philippe Askenazy, la situation reste floue
pour les licenciements collectifs et les plans de sauvegarde pour l'emploi.
En tout cas,
l'accord de vendredi soir renforce la position de Laurence Parisot à la tête du
Medef.
La patronne des
patrons, qui a subi une fronde il y a 5 ans, se verrait bien enchaîner un
troisième mandat à la tête de l'organisation patronale en juillet
prochain. Mais pour cela, il
lui faut changer les règles internes. Ce matin, Laurence Parisot a donc saisi
le comité statutaire du Medef, ce qui
lui a valu les foudres de ses opposants. Notamment celles du
président du Groupe des fédérations industrielles, Pierre Gattaz, qui serait
sur le point de se déclarer candidat.
C'est presque sûr, le
taux du livret A devrait baisser d'un
demi-point.
De 2,25, il devrait
passer à 1,75%. C'est ce que
recommande ce soir le gouverneur de la banque de France, dont l'avis devrait
être suivi par le ministre de l'économie.
L'Etat vole au
secours de l'Association nationale pour la formation professionnelle des
adultes.
Le gouvernement va
injecter 110 millions d'euros dès cette année pour soutenir l'Afpa en proie à
de graves difficultés financières. Le déficit de l'association, qui forme
160.000 personnes par an, s'élève à 75 millions d'euros.
Les clients belges
de GDF-Suez prennent la poudre d'escampette.
Les chiffres sont
impressionnants. L'an dernier, au
moins 500.000 belges ont résilié leur abonnement de gaz et d'électricité chez
Electrabel, l'opérateur historique, filiale de GDF-Suez. 6 ans après
l'ouverture du marché de l'énergie, Electrabel a de plus en plus de mal à résister
à la concurrence dans un contexte de hausse des prix, Quentin Dickinson
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