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Le brief politique. Donald Trump : "Quelque chose pourrait se passer au niveau de l'accord de Paris" sur le climat

Tout ce qu'il faut retenir de l'actualité politique est dans le brief. 

Article rédigé par franceinfo, Julien Langlet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Six Français sur dix approuvent la décision d'Emmanuel Macron d'inviter Donald Trump pour les cérémonies du 14-Juillet à Paris. (ALAIN JOCARD / AFP)

Emmanuel Macron fera-t-il fléchir son "ami" américain sur le climat ?

Invité d'honneur du défilé du 14-Juillet, le président américain a été reçu en grande pompe jeudi après-midi par Emmanuel Macron. Aux Invalides d'abord, avant une réunion de travail à l'Elysée et un dîner au deuxième étage de la tour Eiffel dans la soirée. Un "dîner d'amis", selon l'expression du chef de l'Etat français. Et Donald Trump n'a pas manqué d'éloges pour son hôte. "Vous avez un grand président, quelqu'un qui va bien gouverner ce pays [...] Vous avez un grand dirigeant maintenant, un président fort, qui sera dur avec les gens qui ne respectent pas la loi et qui sont extrêmement violents. Je sais que vous allez retrouver une ville belle et tranquille et je reviendrai." 

Leur rencontre, dit-on, s'est déroulée dans un climat très détendu, à tel point que même leurs désaccords sur le climat ne sont pas apparus insurmontables. Il y a même eu chez Donald Trump une évolution notable : 

Quelque chose pourrait se passer au niveau de l'accord de Paris. Nous en parlerons à l'avenir. Si cela se produit, ce sera formidable. Dans le cas contraire, ce sera acceptable également.

Donald Trump.

à franceinfo

Après le défilé sur les Champs-Élysées vendredi, le couple présidentiel américain reprendra l'avion pour les États-Unis. Emmanuel Macron, lui, présidera à Nice cet après-midi la cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat du 14-Juillet dernier sur la Promenade des Anglais. 

>> DIRECT. Regardez le défilé militaire du 14-Juillet sur les Champs-Elysées

Quand Emmanuel Macron recarde le chef d'état-major des armées 

Comme c'est la tradition, le chef de l'Etat s'est exprimé à la veille du 14 juillet pour annoncer une hausse du budget des Armées en 2018, qui passera de 32,7 milliards à 34,2 milliards d'euros contre, après les coupes d'au moins 850 millions d'euros annoncées mardi pour cette année. Mais il  a surtout tancé publiquement son chef d'atat-major des armées, le général Pierre de Villier, coupable d'avoir dénoncer la réduction des moyens de la Défense en 2017. "Il n'est pas digne d'étaler certains débats sur la place publique. J'ai pris des engagements, je suis votre chef, je sais les tenir", a lancé Emmanuel Macron.

Passe d'armes Darmanin-Le Pen à l'Assemblée

Jeudi soir, l'Assemblée a autorisé le gouvernement à légiférer par ordonnances sur le Code du travail, dans un climat là-encore parfois tendu. C'est avec une très large majorité, 270 voix pour et 50 contre, que les députés ont adopté ce texte, qui prévoit également un report d'un an du prélèvement à la source. La République en marche, les Républicains et les "Constructifs" ont voté pour. Le PCF, les Insoumis, les socialistes et les frontistes ont voté contre. Les frontistes et leur chef, Marine Le Pen, qui n'ont pas apprécié les remarques du ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, qui a critiqué des applaudissements du FN à un élu de droite. "Il était un temps, pas si éloigné, où quand je siégeais sur ces bancs, c'était une honte d'être applaudi par le Front national", a-t-il dit. La présidente du Front national Marine Le Pen le traitant de "Judas" en riposte, ce à quoi le ministre a répliqué à son tour : "A la différence de vous, Mme Le Pen, (...) Judas restera dans l'Histoire". Ce sera donc une mauvaise note pour ce climat à l'Assemblée, avec un 9/20.

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