Industrie : les arts de la table reprennent des couleurs
Le comité professionnel Francéclat observe une progression de 3% dans un rapport annuel transmis lundi 13 mai à l'AFP. C’est la hausse enregistrée par les ventes de vaisselle, couverts et autres articles, un peu comme si l’art de la table, si cher à la France pour accompagner son art culinaire, conjurait le sort des dernières années compliquées. Entre assiettes du quotidien, couteaux et fourchettes, mais aussi orfèvrerie, vaisselle en porcelaine ou en faïence, le montant global des ventes en France atteint un milliard cent millions d’euros.
L’essentiel des achats se fait désormais par le commerce non spécialisé. Pour les articles de vaisselle du quotidien, il y a beaucoup d’achats dans les enseignes à prix cassés et les magasins de décoration ou de meubles, sans parler de la vente à distance qui est particulièrement porteuse. Mais le bilan est plus mitigé du côté des fournisseurs. Les Arts de la table en France occupent près de 7 600 emplois et les effectifs ont diminué de 7% sur un an.
La Verrerie en difficulté
Un poste a tiré vers le bas l’ensemble du secteur, celui de la verrerie, frappé de plein fouet par le niveau du coût de l’énergie. Travailler le verre et le cristal requiert des fours énergivores et l’an dernier, avant la baisse des prix du gaz et de l’électricité, la verrerie a vu son chiffre d’affaires reculer de 20%. On se souvient du triste symbole de ces difficultés de toute une filière avec la célèbre verrerie Duralex placée, fin avril 2024, une nouvelle fois en redressement judiciaire.
Nos exportations sont portées par le luxe, notamment les ventes aux hôtels cinq étoiles partout où il y en a dans le monde, établissements friands de nos porcelaines et argenteries. Elles enregistrent plus d’un milliard d’euros en valeur pour la deuxième année consécutive, les principaux marchés à l’export étant le Royaume-Uni et les États-Unis.
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