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UMP : Rachida Dati regrette la stigmatisation de l'immigration

Invitée de France Info ce jeudi matin, la maire UMP du 7ème arrondissement de Paris et députée européenne a critiqué la façon de faire campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet, est revenue sur la polémique après sa proposition sur les logements sociaux. Et a regretté la stigmatisation de l'immigration pour tenter de rassembler les Français : "C'est la faute des étrangers".
Article rédigé par franceinfo
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"Il y a le fond et la forme. La forme, c'est une image, on est tous autour d'une même table. On peut se parler, on ne s'agresse plus. Très bien. Mais je pense que les Français attendequ'on peut être gentils les uns avec les autres. Ils ne nous ont pas élus pour qu'on puisse gérer nos états d'âme. Donc il faut absolument que cette forme soit une réalité, qu'on soit capable de travailler ensemble sur un projet pour la France " affirme Rachida Dati.

"On se dit qu'on va rassembler les Français pour dire c'est la faute des étrangers"

Et en parlant des "valeurs ", Rachida Dati passe à l'immigration, le "seul sujet qui rassemble les Français sur un terrain, finalement, assez désagréable ". Et elle relance une proposition "faite il a quelques années ", celle d'organiser "tous les ans" , un "débat au Parlement pour savoir le nombre d'étranger que nous accueillons sur notre territoire en fonction des circonstances, du contexte économique, du PIB, de la richesse du pays". Et elle regrette qu'on prenne "ce thème pour stigmatiser. On se dit qu'on va rassembler les Français pour dire c'est la faute des étrangers" . Et elle appelle à avoir une "vision intelligente, avec une ambition et une vraie politique migratoire en France."

Les conseils de Rachida Dati à Nathalie Kosciusko-Morizet

Alors que la campagne parisienne de NKM est critiquée, y compris à l'UMP, la maire du 7ème arrondissement, estime que "pour apaiser les tensions, Nathalie devrait
plus écouter les élus et les militants. On voit
toujours, 'son entourage dit que', 'son entourage répond'. Elle est candidate,
c'est elle qui doit répondre".

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