Cet article date de plus de douze ans.

Bruno Le Roux demande "le respect" pour Ségolène Royal après la défaite de la Rochelle

L'unique candidat à la présidence du groupe socialiste à l'Assemblée revient sur le sort de la présidente de la région Poitou-Charentes, dont il rappelle qu'elle a été victime d'une trahison. Il ajoute qu'Olivier Falorni, vainqueur de Ségolène Royal, ne siègera pas au groupe PS.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

 

Royal-Falorni

Quatre jours après la sévère défaite de Ségolène Royal face à Olivier Falorni à la Rochelle, Bruno Le Roux rappelle que "Ségolène Royal a été victime d'une trahison [...] elle a été battue [...] cela n'aurait jamais du arriver" , dit-il. Avant d'ajouter : "Ce que je demande aujourd'hui, c'est du respect [...] pour celle qui a porté nos couleurs en 2007. Nous n'aurions peut être pas gagné en 2012 s'il n'y avait pas eu le travail fait par Ségolène Royal en 2007".
Quand au vainqueur de Ségolène Royal, qui a annoncé qu'il siègerai à gauche à l'Assemblée, Bruno Le Roux martèle qu'Olivier Falorni "ne siègera pas au sein du sein du Parti socialiste et du groupe socialiste, les choses sont claires".

Perchoir

Alors que les socialistes désignent aujourd'hui leur candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux ne donne pas d'indication sur ses préférences. Interrogé sur la place d'une femme au perchoir (Elisabeth Guigou est candidate, ndlr), il parle de deux personnalités qui ne concourent pas à cette fonction.

Pour lui, Marylise Lebranchu "aurait été une candidate qui permettait tout comme Ségolène Royal [...] de faire un consensus général" "Pas uniquement parce qu'elles sont des femmes mais parce qu'elles avaient un profil particulier qui faisait qu'elles étaient reconnues très largement" , précise Bruno Le Roux.
Avant de conclure : "La parité, je ferai en sorte qu'elle soit présente dans toutes les responsabilités à l'Assemblée [...] mais il ne faut pas la voir simplement sur un poste".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.