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Lutte contre le terrorisme : NKM veut déclarer le salafisme hors-la-loi

Invitée ce vendredi de France Info, Nathalie Kosciusko-Morizet a écrit à Manuel Valls pour lui proposer de "travailler de concert" dans la lutte contre le terrorisme. Elle veut notamment déposer une proposition de loi pour déclarer le salafisme "hors-la-loi".
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Nathalie Kosciusko-Morizet, présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris et candidate à la primaire de la droite © RADIO FRANCE/Yaël Goosz)

 "Aujourd'hui tout le monde est d'accord pour dire que le salafisme est le terreau sur lequel prospèrent les terroristes, cela ne veut pas dire que tous les salafistes sont des terroristes, mais tous les terroristes sont plus ou moins passés par le salafism e" explique Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais le problème, selon la députée Les Républicains, c'est qu'il n'existe pas de "base légale sereine pour fermer les mosquées, expulser les imams ".

 

Nathalie Kosciusko-Morizet a pris l'exemple de son expérience comme maire de Longjumeau : "Il y avait une salle de prière salafiste, vous n'aviez pas de base légale pour la fermer, vous étiez obligé de contourner la loi, d'essayer d'avoir des bases qui n'avaient aucun rapport du genre : il y a un problème sur la sécurité, la sécurité incendie, l'insalubrité du lieu."

 

L'élue a ainsi expliqué que si le salafisme était déclaré hors-la-loi, "cela permettra de mettre en oeuvre par exemple, la loi de 2004 sur Internet qui permet de demander aux hébergeurs de retirer des contenus manifestement illicites".

Nathalie Kosciusko-Morizet a envoyé une lettre à Manuel Valls car elle estime que l'union nationale est indispensable pour lutter contre le terrorisme. Elle explique que depuis plusieurs mois elle fait "des analyses, des propositions notamment dans la lutte contre le salafisme.  J’ai trouvé que Manuel Valls se montrait finalement en accord avec les analyses."   Pour elle, maintenant, "il faut passer à l'action" et "accepter de discuter les propositions".  La députée LR de l'Essonne estime également que le problème "c'est que l'on ne parle que de discours, de mots. La question aujourd'hui c'est qu'est-ce que l'on fait ? Est-ce que l'on peut faire quelque chose dans ce temps électoral ? Il faut qu'on rende utile ce temps électoral ".  La présidente du groupe Les Républicains au conseil de Paris a conclu en affirmant que "la classe politique et les Français ont progressé dans l'analyse de la situation". 

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