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Florian Philippot : "Il faut que la réponse (aux attentats) soit structurelle"

La réponse à la menace terroriste et aux attentas qui ont frappé la France devra se construire "dans la durée", et être "structurelle", a estimé lundi le vice-président du Front national. Il plaide notamment pour la pérennité du rétablissement du contrôle aux frontières et pour des mesures plus fermes contre les personnes qui font l'objet d'une fiche S.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 10 min
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Comment éviter que de nouveaux actes terroristes soient perpétrés en France ? Pour le vice-président du FN, la radicalisation des terroristes en devenir doit amener la France à prendre des mesures beaucoup plus fermes contre ceux qui sont fichés S. 

"Quand on apprend qu'il y a 11.000 fiches S dans notre pays, dont un bon paquet pour radicalisation, on se dit qu'il est temps de réarmer notre état, nos services de renseignement, notre police, notre gendarmerie et de  prendre des dispositions pour que tous ceux qui sont fichés, qui sont connus, qui partent manifestement faire le djihad, s'entraîner ou se radicaliser en Irak, pour que, quand ils reviennent, ils soient immédiatement incarcérés ou qu'ils soient interdits de territoire s'ils sont étrangers. S'ils sont binationaux, il faut appliquer la déchéance de la nationalité française de manière beaucoup plus systématique et les interdire ensuite de territoire français. Pour le reste, les incarcérer de manière préventive, mais un bracelet éléctronique ne suffirait pas ". 

"On ne peut pas exclure une infiltration de djihadistes parmi les migrants

Florian Philippot répète aussi les demandes formulées par Marine Le Pen hier au chef de l'Etat lors d'une rencontre à l’Élysée. "On avance sur les contrôles aux frontières mais il faut maintenant qu'ils soient pérennes ", dit-il. Florian Philippot qui s'inquiète aussi de l'arrivée de migrants. "Par principe de précaution, on ne peut pas exclure une infiltration de djihadistes parmi ces flots immenses de migrants et qu'on est en train aujourd'hui de répartir dans les communes de France, dans certains villages, dans certaines villes ", estime-t-il. 

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