Lendemain de manifestation et questions sur le Mali
Une manifestation, deux versions :
Ce matin sur LCI, la ministre de la famille, Dominique Bertinotti, a contesté les chiffres avancés par les organisateurs des manifestations contre le mariage pour tous, qui revendiquent jusqu'à un million de personnes dans les rues. Elle estime que François Hollande peut se passer de les recevoir, car c'est à un autre niveau qu'aura lieu le débat : "Nous allons rentrer dans le temps parlementaire. On ne peut pas dire que la représentation nationale n'a aucune pertinence. François Hollande a présenté cet engagement pendant la campagne présidentielle, il a été renouvelé lors des élections législatives puisque nous avons la majorité à l'Assemblée nationale. Il va y avoir un débat parlementaire ".
Mais après la mobilisation du week-end, les opposants au projet de loi sur le mariage pour tous ne veulent pas s'en tenir là, à l'image de L'UMP Claude Guéant sur Europe 1 : "le président de la République devrait au minimum ouvrir un temps de consultation complémentaire. Quand on change de civilisation, on demande au peuple de s'exprimer. Quelque-soit la légitimité de la représentation parlementaire, ça ne suffit pas ".
Questions sur le Mali :
Si l'intervention militaire française au Mali reccueille un large soutien politique, elle ne réalise pas l'union sacrée pour autant. Et une fois n'est pas coutume, c'est de la gauche radicale que viennent les criritques les plus sévères de la politique gouvernementale. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon rend-il hommage sur notre antenne aux premières victimes de cette intervention parmis les militaires. Mais il juge toujours l'interventionelle-même discutable : "Les Africains sont des adultes. Je trouve que nous sommes en train de reprendre l'habitude d'intervenir par-ci, par-là. J'aimerais qu'il n'y ait pas dans tout celà une volonté de communication ".
Les Africains finiront par prendre le relais, répond sur BFMTV l'ancienne ministre socialiste Elisabeth Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée : "Nous avons l'appui de l'ensemble de la communauté internationale à travers les résolutions des Nations-Unies, par ailleurs notre intervention en urgence a été approuvée par le Conseil de sécurité et par l'Union européenne. Petit à petit, les Africains vont prendre le relais ".
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