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Jean-Marc Ayrault droit dans ses bottes

Le Premier ministre, invité de nos confrères de RTL ce jeudi matin, assume tout. Le dossier Florange tout d'abord au lendemain de sa rencontre avec les syndicats, pour qui "son nom sera associé à la fin de la sidérurgie lorraine". Jean-Marc Ayrault persiste et signe. Son principal argument : la nationalisation du site, qu'il a écartée, aurait coûté "plus d'un milliard d'euros".
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (©)

Le premier ministre, tout
aussi ferme sur le dossier de l'EPR de Flammanville. EDF a annoncé lundi un
surcoût de deux milliards d'euros, faisant grimper la facture du réacteur
nucléaire à 8,5 milliards d'euros, soit 5 milliards de plus que prévu : c'est
cher, mais "ce sera la centrale la plus sûre du monde", argumente le
Premier ministre.

Jean-Marc Ayrault trouve deux
milliards pour le nucléaire, alors qu'il refuse un milliard aux salariés de
Florange, s'insurge sur France Info le patron d'Europe Ecologie les Verts, Pascal
Durand.

Sur ce dossier de l'EPR,
Jean-Marc Ayrault reçoit le soutien de Bruno Le Maire, député UMP de l'Eure qui
en profite quand même, sur BFM TV, pour tacler le gouvernement à propos d'un
autre chantier, abandonné cette fois. Celui de l'EPR de Panly.

 Autre dossier chaud : la
mise en cause par Mediapart de Jérôme Cahuzac, accusé d'avoir détenu un compte
secret en Suisse. Le ministre du budget dément les allégations du site
d'information Mediapart qui contre-attaque en rendant public un enregistrement
téléphonique présenté comme un "aveu". Jérôme Cahuzac, de nouveau
soutenu ce matin par son patron Jean-Marc Ayrault.

Jérôme Cahuzac est une pièce
maitresse du gouvernement, un ministre applaudi par les siens, respecté par ses
adversaires. Sa mise en cause est donc d'autant plus délicate pour la majorité
et un gouvernement qui n'avait vraiment pas besoin de cette affaire.

 

 

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