"The Witcher 2" sur Netflix, une saison plus sombre
"The Witcher" revient, deux ans après la première saison, avec une trame plus linéaire et une histoire plus sombre. Désormais, le héros est surtout occupé à parfaire l'éducation d'une princesse avec qui il possède un lien particulier. Effets spéciaux et violence sont au programme comme toujours.
Avant la Chronique des Bridgerton et Squid Game, The Witcher, le sorceleur avait été l’une des productions phares de Netflix. Gros moyens déployés pour cette série d’heroic fantasy, inspirée d’un roman du polonais Andrzej Sapkowski, qui fut d’abord adapté en un jeu vidéo très populaire.
L’histoire se déroule aux temps médiévaux
The Witcher a pour décor un univers où se côtoient armées puissantes, deux parties d’un continent en guerre, le sud contre le nord, avec des elfes, des dragons, avec ce qu’il faut de nudité et de violence pour satisfaire l’œil du spectateur.
Clairement, Netflix lorgnait vers Game of Thrones, mais les auteurs avaient ajouté de ’humour au second degré, avec un barde bavard qui chantait souvent, et un héros plus que mutique.
Moins d’humour, plus de mythologie et de noirceur
Il a fallu deux ans - Covid oblige - pour découvrir la suite. La première saison avait désarçonné par ses perpétuels sauts dans le temps, à tel point que la plateforme en a diffusé un résumé de 15 minutes dans l’ordre chronologique.
Cette fois, on suit les événements de façon plus linéaire. The Witcher, c’est l’histoire d’un sorceleur, tueur à gage doté de pouvoirs magiques, qui recherche et tue des monstres en tous genres. Mais dans cette nouvelle saison, la chasse prend le pas sur une jeune princesse en exil qu’il vient de retrouver : Ciri, princesse de Cintra, pays du nord, dotée de pouvoirs surnaturels. Soudain, il n’est plus mutique, elle devient l’élément clé de cette suite, et lui son professeur et son garde du corps.
On retrouve enfin le troisième personnage, disparu à la fin de la première saison au cours d’une bataille impressionnante, la magicienne Yennefer de Vengerberg.
On n’est pas déçu par les créatures en images de synthèse plus imaginatives les unes que les autres, notamment un arbre qui rampe comme une langouste. De nouveaux personnages comme un homme à la tête de phacochère sous le coup d’un sort, qu’on croirait issu de La Belle et la Bête. L’histoire est quand même fastidieuse à suivre. Elle ne prend vraiment qu’à partir du 5e épisode.
De la belle ouvrage, pas forcément passionnante dans ses structures géopolitiques, ça ressemble plutôt à du Batman d’héroic fantasy. Mais avec cette qualité de réalisation et ces idées à foison, on est forcément ensorcelé.
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