Série : Un 100e épisode pour "Joséphine, ange gardien"

Tout a commencé le 15 décembre 1997. Cela fait quasiment un quart de siècle que Mimie  Mathy incarne cet ange gardien aux faux airs de Ma sorcière bien-aimée, qui à chaque épisode tente de faire le bien dans une période ou univers différent : au Moyen Âge, au Far West, ou sous l’Occupation. Pour le 100e épisode diffusé lundi 20 décembre, Mimie Mathy a choisi de retrouver celles avec qui elle a commencé il y 42 ans au Petit théâtre de Bouvard : Michèle Bernier et Isabelle de Botton.

Ce 100e épisode se déroule aujourd’hui. Il est question d’une adolescente perturbée par la perte de sa mère et de ses deux grands-mères, incarnées par Michèle Bernier et Isabelle de Botton, qui se détestent. Mimie Mathy tente de réconcilier tout le monde. "Le challenge était d’arriver à faire 'une Joséphine', c’est-à-dire que je garde ma personnalité de Joséphine et que Michèle et Isabelle soient intégrées dans une histoire mais qu’on retrouve quand même le trio, sans qu’il y ait un ange d’un côté et deux foldingues de grand-mères de l’autre", souligne Mimie Maty.

"Seule survivante"

Joséphine, ange gardien, c’est désormais deux nouveaux épisodes chaque année. Mimie Mathy a des explications sur la longévité de la série : "Ça fait très plaisir, car c’est une série qui était un peu hors norme lorsqu’elle a démarré, surtout sur TF1 où il y avait des séries policières, Navarro, Julie Lescaut… Et moi j’arrivais comme un ange gardien après avoir fait la nounou et la nana sur France 2. Tout le monde s’est dit : 'on va lui donner une chance'. Résultat : aujourd’hui je suis la seule survivante. On essaie de renouveler les scénarios. Quand je vois les rediffusions sur TFX ou TF1 Film le samedi soir, je me dis Ouh la la !"

Mimie Mathy n'est toujours pas appelée par le cinéma. Cette année, elle faisait des étincelles dans la série Dix pour cent, où elle incarnait son propre rôle : "Ça m’a beaucoup amusée. Quand on en a parlé avec Dominique Besnehard, il me demande si on peut aller loin. Je lui ai répondu : "Vas-y. Au contraire !" Je me suis permis de rajouter deux ou trois trucs !"