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The Last Story : le jeu de rôle japonais en convalescence

Fans d’aventure et d’heroic fantasy, réjouissez-vous avec la sortie de The Last Story, un jeu imaginé par l’un des fondateurs du genre. Cela suffit-il à en faire un bon jeu ?
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

Les temps sont durs pour le jeu de rôle made in Japan. Après deux décennies
de domination du Soleil Levant, l’heroic fantasy est désormais régenté par
l’occident avec notamment le succès récent du jeu Skyrim.

Mais les nippons n’ont pas dit leur dernier mot. Près de 25 ans après avoir
donné naissance à la mythique saga Final Fantasy, le producteur Hironobu
Sakaguchi livre une nouvelle aventure à jouer sur la console Wii. Un jeu de
rôle entre décors moyenâgeux et fantasy futuriste : The Last Story.

The Last Story où un jeune guerrier accompagné par un groupe de mercenaires
devra sauver une terre menacée par un fléau. Le cœur rempli de rêves de fortune
et de chevalerie, voilà une quête bien rythmée, un jeu de rôle à la sauce
action avec au centre de ce tumulte la ville de Lazulis, fortement inspirée par
l’architecture européenne.

Rythmé, varié, coloré, faut-il alors succomber à ce Last Story pensé par le
père des Final Fantasy ? Oui, pour sa fraîcheur et son univers étonnant,
fantasque. Non, car tout cela est un peu répétitif et court, une vingtaine
d’heure. Et puis la console Wii, en fin de vie, a bien du mal à offrir des
graphismes dignes de ce nom à cette Last Story pourtant séduisante. Toujours
sous perfusion, le jeu de rôle japonais est en convalescence mais les bases
d’une licence à succès sont là et bien là.

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