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Acné : attention aux idées reçues

Une enquête "CSA santé" a dressé le portrait robot du patient touché par l'acné, qui contrairement à ce que l'on pourrait croire, ne touche pas que les adolescents. Les statistiques montrent que 60% des Français de moins de 65 ans souffrent d'acné à un moment ou l'autre de leur vie. Ce chiffre grimpe à 73% dans la tranche des 15-34 ans.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'enquête "CSA santé" remet aussi en cause un
certain nombre d'idées reçues : les aliments gras, les sodas et les
produits laitiers n'ont pas d'influence sur l'apparition de l'acné selon cette
enquête. Par contre, ceux qui consomment des aliments sucrés (chocolat et
confiseries) ont un risque 2,7 fois plus élevé que ceux qui n'en consomment pas,
explique le Dr Claire Geoffray, dermatologue à Paris.

Les traitements

L'enquête montre un point assez étonnant : 38% des
patients se traitent seuls ou ne se traitent pas. Beaucoup baissent les bras,
pensant qu'il n'y a rien à faire. Or il y a des traitements.

Il faut se laver la figure avec une eau micellaire ou un savon
doux et appliquer des crèmes à base d'acides de fruit. Si cela ne suffit pas,
on prescrit des médicaments et des crèmes.

Pour l'acné sévère on propose, après avoir vérifié l'absence
de syndrome dépressif, l'Isotrétinoïne, dont la prescription ne peut être faite
que par un dermatologue et être encadré d'une surveillance très étroite.

Le retrait de Diane 35

La pilule Diane 35, efficace contre l'acné, a été interdite
il y a quelques mois car elle augmente le risque de phlébite et d'embolie
pulmonaire. Elle va finalement réapparaître dans les pharmacies début 2014,
mais sa prescription sera mieux encadrée. Mais son retrait ne sera pas gênant car
on peut, parfaitement, ajouter à la pilule de la patiente la prise d'un quart de
comprimé d'acétate de cyprotérone qui était la deuxième molécule qui est dans
la pilule Diane 35.

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