Festival de Cannes : Gérard Depardieu, le phœnix de la Croisette

Il est pourtant revenu. Il avait été malmené l'an dernier avec le film d'Abel Ferrara dans lequel il jouait DSK. Il a fait l'unanimité hier soir dans le film de Guillaume Nicloux, Valley of Love.  Gérard Depardieu, c'est un peu le phœnix de la Croisette.

Depardieu à l’écran est une évidence mais ne lui demandez surtout pas de l'expliquer :

"J’ai fait ce métier parce que je ne voulais pas travailler. Je me suis rendu compte que je préférais vivre. Je suis tombé dans le cinéma par hasard. Ça me va ! On est nourri, logé, pas blanchi car je ne salis pas mes affaires. Je ne veux pas sous-estimer le métier d’acteur, mais ce serait trop long d’expliquer pourquoi je fais ce métier."

Pendant que les tous derniers films de la compétition bénéficient ainsi des projecteurs cannois, les cinéastes qui ont déjà passé l’épreuve font le bilan.

C’est Stéphane Brizé qui peut se réjouir puisque son film La loi du marché avec Vincent Lindon a non seulement été très bien accueilli sur la Croisette mais aussi dans les salles, où il a attiré en trois jours plus de 72.000 spectateurs.

Macbeth de l'australien Justin Kurzel avec Marion Cotillard et Michael Fassbender sera le dernier film qui bénéficiera ce soir de la caisse de résonance qu'est le **Festival de Cannes.

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