Cet article date de plus de sept ans.

France Info golf. L'US Open comme un rêve

Deux français, peut-être trois vont parti,ciper la semaine prochaine à l’US Open de Golf, le deuxième tournoi du grand chelem de la saison sur le terrain d’Erin Hills dans le Wisconsin. 

Article rédigé par franceinfo, Fabrice Rigobert
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Joël Stalter à gauche et son caddy (TWITTER)

Deux français, peut-être trois vont participer la semaine prochaine à l’US Open de Golf, le deuxième tournoi du grand chelem de la saison sur le terrain d’Erin Hills dans le Wisconsin. Alexander Lévy le numéro un français et Joël Stalter ont décroché leur ticket il y a dix jours dans un tournoi de qualification. (Grégory Bourdy fait partie des joueurs de réserve).  Il s’agira d’une grande première pour Joël Stalter qui fêtera ses 25 ans le mois prochain,  professionnel depuis à peine trois ans.

 Il y a un an encore, Joël Stalter évoluait sur le Challenge Tour, La deuxième division européenne. Nouveau venu sur le tour Européen, la première division cette année,  il sera la semaine prochaine avec les meilleurs mondiaux grâce à sa qualification décrochée dans un tournoi près de Londres.

Un rêve qui se réalise

 "J’ai grandi en rêvant de jouer les majeurs", explique Joël Stalter, "et de me qualifier pour mon premier US open, c’est un peu un rêve qui se réalise, jouer avec les grands champions que je regardais tout le temps à la télé. Je suis vraiment heureux d’être acteur dans le tournoi et plus simplement spectateur."

 Né de parents restaurateurs à Amnéville en Moselle, Joël Stalter a débuté le golf à sept ans et demi, juste à côté de chez lui, presque par hasard, après s’être essayé au foot et à la gymnastique. La passion s’est installée au fur et à mesure au point de le pousser à s’exiler une fois le bac en poche aux États-unis, pays de la petite balle blanche pendant quatre ans. Le temps de décrocher un diplôme en business et management à l’université de Berkeley en Californie, tout en écumant les tournois de golf universitaire avec les Golden Bears, l’équipe de Berkeley.

De quoi faciliter l’approche de son premier US Open :
"Je suis sûr que je vais croiser des gens qui ont été à Berkeley et qui vont me dire 'Go Bears'. Je ne vais pas me sentir dans un environnement étranger, ça c’est clair. Je vais arriver presque comme à la maison. C’est un avantage. Je ne vais pas être dépaysé. Je vais tout de suite me sentir bien."

Les parents de Joël Stalter, sa petite amie, son premier entraineur et son préparateur physique vont faire le déplacement. Joël Stalter souhaite partager avec ses proches, sans perdre de vue son objectif.

Jouer pour gagner

"Le piège c’est de se disperser, d’en faire trop aux journées d’entrainement, de trop vouloir bien faire. Moi je vais le traiter comme un tournoi comme un autre. Disputer un tournoi comme celui-là, ça n’arrive pas tous les jours. Je vais en profiter à fond et je vais faire mon job comme toutes les semaines, me préparer pour gagner comme chaque semaine et le reste on verra".

Gagner : rien de moins. Une ambition inspirée par Tiger Woods. Joël Stalter se réfère à une interview donnée par le joueur aux 14 titres du grand chelem lorsqu’il avait 16 ans. "Quand je joue un tournoi c’est pour gagner, et je ne vois pas l’intérêt d’y aller si je sais que je ne peux pas gagner" déclarait Tiger Woods à ses débuts.

"Ça m’a vraiment marqué et depuis j’ai adopté cette mentalité-là",
explique Joël Stalter." Au final, il a raison, ça ne sert à rien d’aller en tournoi si on n’a aucune chance de gagner. C’est vraiment une attitude de champion, et ça, je l’ai vraiment retenu deTiger".

Et pour gagner Joël Stalter, 338e joueur mondial, va devoir battre tous les favoris, le numéro un mondial américain Dustin Johnson et son compatriote Jordan Spieth, le nord-irlandais Rory McIlroy, l’australien Jason Day. Et il faudra aussi apprivoiser le terrain d’Erin Hills dans le Wisconsin. Joël Stalter a déjà fait le tour de la présentation Instagram du parcours plusieurs fois.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.