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Malgré le réchauffement, l'exploitation du pétrole et du gaz va se poursuivre en Arctique

Quel avenir pour cette région du globe en première ligne face au changement climatique? C'est le thème de la conférence "Arctic Frontiers" cette semaine en Norvège.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Pipe-line en Alaska (Photoshot / Maxppp)

Avec Corentin Bainier, envoyé spécial à Troms ø .

Les géants du pétrole et du gaz profitent d'ailleurs de la fonte des glaces en cours, car elle libère l'accès à d'immenses ressources énergétiques: 13% des réserves mondiales de pétrole et 30% de celles de gaz se trouveraient ainsi au-delà du cercle polaire.

Les représentants du norvégien Statoil, notamment, ont été très clairs lors de cette conférence. Ils prennent bien note du message de la COP 21, mais pas question pour autant d'arrêter leurs activités en mer de Barents ou autour de l'Océan Arctique. Les réserves de pétrole diminuent partout dans le monde, c'est donc en Arctique selon eux qu'il faut aller chercher les derniers gisements.

Un raisonnement dénoncé par les écologistes, pour qui ces nouvelles explorations ne vont que renforcer encore un peu plus le réchauffement. Les ONG environnementales craignent aussi une marée noire dans la région. Elle serait désastreuse pour un écosystème déjà très fragilisée par le changement climatique. Surtout que selon les experts, nous ne disposons pas encore de technologies sûres pour endiguer le phénomène dans des eaux à très basse température.

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