"Et si Harry se réconciliait avec la famille royale ?"
Membre de la famille royale britannique, 5e dans l'ordre de succession, il est le petit frère turbulent, le prince Harry de Sussex. Et s'il est dans l'actualité, c'est parce que la même question revient à la Une de tous les journaux people, mais pas seulement : "et si Harry se réconciliait avec la famille royale ?" Le prince a sauté dans un avion dès qu'il a pu à l'annonce du cancer de son père, le Roi Charles III. Et même s'il n'a eu droit qu'à un bref entretien d'une demi-heure avec lui, cela n'a pas empêché tous les commentateurs de se demander s'ils allaient enfin se rabibocher.
"Ma famille, je l'aime, et je reviendrai la voir autant que je le pourrai", a déclaré Harry à la chaîne américaine ABC, il y a quelques jours. Mais certains semblent douter, comme cette spécialiste britannique de la communication non-verbale interviewée par le magazine Gala. Elle affirme très sérieusement que le langage corporel du prince ne semble pas montrer une réelle intention de réconciliations. Elle pointe, notamment ses haussements d'épaules "hypocrites" et cette façon qu'il aurait de lever les coudes avant de les pousser. La preuve donc qu'il renvoie en fait surtout la balle à l'autre camp.
Le retour de l'enfant terrible, la saga familiale
La fin de l'exil du prince Harry serait donc loin d'être actée. En-tout-cas, il n'est pas sûr qu'il reprenne demain la moindre fonction au sein de la famille royale. Harry le traître. Traître pour avoir choisi l'exil aux États-Unis, pour avoir épousé une Américaine divorcée. Traître aux yeux des journaux à scandale, ces complices continuels de la royauté qu'il a osé traîner en justice et qui accueilleraient son retour d'un très mauvais œil. Le retour de l'enfant terrible, "Dirty Harry", et son costume de nazi à un bal masqué. Celui qui a témoigné dans son autobiographie de son goût immodéré pour la bière, la marijuana, et même les champignons hallucinogènes qui devaient lui permettre de découvrir son "vrai moi".
Comment savoir qui l'on est vraiment lorsqu'on a vécu constamment sous le feu des projecteurs et lorsqu'on a perdu sa mère à 12 ans brutalement ? Lorsqu'on naît pour n'être qu'un suppléant destiné à ne pas suppléer, un prince assigné à ne jamais régner. Harry continue, à 39 ans, de chercher sa place, en tentant de se faire accepter tout en s'acceptant lui-même, à coups de confessions intimes et de déclarations fracassantes. Mais finalement, princes ou pas, ils ne restent pas toujours en place, les familles encore moins, alors nous n'en avons pas fini d'écouter des chroniques à propos de bouderies, de rabibochage, d'amour et de haine… Après tout, les membres de la famille royale ne vivent-ils pas la même réalité que les gens ordinaires ? En-tout-cas, ils sont bien décidés à continuer de nous le faire croire.
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