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Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir de la corrida

Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité.

Article rédigé par franceinfo, Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le matador espagnol Miguel Angel Perera aux arènes du Plumaçon pour la première corrida de la feria de la Madeleine à Mont-de-Marsan, le 23 juillet 2021. (BÉNÉDICTE COURRET / FRANCE-BLEU GASCOGNE)

La France portera-t-elle l’estocade à la corrida ? Les députés ont rejeté une première fois mercredi en commission la proposition d'interdiction de la corrida du LFI Aymeric Caron, qui a peu de chances d'aboutir, mais suscite des débats enflammés et des manifestations le week-end prochain. 

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Si la tauromachie reste une tradition aux origines incertaines, en revanche,il y a des certitudes : on la pratique dans des arènes, non pas depuis l’antiquité, mais plutôt depuis des tournois organisés par la noblesse espagnole au Moyen-Âge. Ce n'est qu'au 18eme siècle, alors que les ouvriers des abattoirs espagnols prennent l’habitude de "s'amuser" avec les taureaux en agitant des capes. Mais c’est bien plus tard que la corrida est introduite en France, à Bayonne, à l’initiative de l’épouse espagnole de Napoléon III. Et c’est seulement en 1951, qu'elle devient officiellement autorisée. Ou plutôt interdite partout, sauf dans les régions où selon la loi "une tradition locale ininterrompue" peut être invoquée, exception à l'interdiction de tout acte de cruauté sur un animal.

Dès lors, elle déchaîne les passions : d’un côté les aficionados d’un art présumé de la mise à mort, de l’autre les défenseurs des animaux dénonçant un plaisir cruel et barbare au seul bénéfice des hommes.



Retrouvez Dans la peau de l'info par Marie Dupin, tous les jours à partir de 7h20.

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