Un peu de pédagogie avec la remise de gaz
D'ailleurs, lors du "briefing approche", le pilote aux commandes va décrire l'ensemble des actions qu'il va effectuer avant d'atterrir et y intégrer la procédure de remise de gaz, comme une sorte d'aboutissement. Mais dans 98% des cas, si tout se présente bien, l'avion se pose normalement.
Plusieurs raisons peuvent justifier une remise de gaz. Le pilote peut estimer, que soit la vitesse de son avion est trop rapide, qu'il est un peu trop haut sur le plan descente, qu'il est gêné par une forte rafale de vent ou un changement de direction de ce dernier. On peut remettre les gaz à cause de mauvaises météorologiques.
Aujourd'hui, les avions modernes peuvent se poser par tous les temps, sans aucune visibilité, mais ce cas de figure dépend aussi des qualifications de l'équipage et des équipements de l'aéroport pour ce type d'approche. Chaque fois, qu'un pilote effectue une approche, elle implique ce que l'on appelle des minima. C'est à dire qu'à une certaine hauteur, on doit voir la piste, pour terminer l'atterrissage à vue. Et si ce n'est pas le cas, c'est la remise de gaz, une autre approche ou le déroutement, on le voit l'hiver lorsqu'il y a beaucoup de brouillard.
On doit remettre les gaz également, sauf pour certaines procédures militaires, lorsque la piste est occupée par un autre avion. Et avec un trafic aérien qui augmente chaque année de près de 5% et des aéroports de plus en plus encombrés, les pilotes s'y préparent à chaque étape. Dans ce cas, il peut s'agir soit d'une mauvaise gestion du contrôle qui n'a pas suffisamment espacé les approches, soit de la faute d'un autre avion qui aurait traîné à dégager la piste.
Notons, par ailleurs qu'une remise de gaz est possible même si les roues ont déjà touché la piste. Les avions ont la capacité de redécoller quasi-instantanément à pleine poussée. Donc, si vous voyagez cet été et que l'équipage décide de remettre les gaz et dites-vous, bien, que vous êtes entre les mains de vrais professionnels.
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