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Quel avenir pour l’A380 ?

Les ventes ne décollent toujours pas, même si, à l’occasion des résultats d’Airbus Group, la semaine dernière à Munich, Marwan Lahoud, a déclaré que l’avion serait rentable dés cette année 2015. Mais à court et moyen terme, Air Group va devoir trancher sur l'avenir de l'A380, sur la base d'aspects purement économiques, la priorité restant d'améliorer la dynamique commerciale du très gros porteur.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un Airbus A380 volant au dessus des Pyrénées © Airbus / S. Ramadier)

Près de 15 ans après son lancement commercial, les ventes de l’A380 ont toujours du mal à décoller. L’an dernier, seules une vingtaine de commandes ont été signées et malgré les propos rassurants des dirigeants d’Airbus Group, il y a deux jours à Munich, sur la rentabilité du programme à partir de cette année, la faiblesse des ventes pose la question soit d’un arrêt de la production, ce qui serait un très mauvais signe pour Airbus, soit du lancement d’une nouvelle version plus grande et plus performante.

En attendant avec 145 avions livrés, et 165 encore à produire, on est bien loin des prévisions du constructeur européen qui en 2000 estimait le marché à de plus de 1.200 appareils pour faire face à la saturation à venir des  grands aéroports internationaux.

Reste que le temps presse pour Airbus,  Emirates devrait commencer à remplacer ses premiers A380 à l’horizon 2020, les ayant amortis sur une douzaine d’années. Choix stratégique. Le débat va se poursuivre sur la pertinence de continuer à fabriquer ce que l’on appelle des VLA, des Very Large Airplane, avions aux fortes capacités d’emport mais aux routes beaucoup plus limitées.

En attendant la semaine prochaine, retrouver plus de Chroniques du ciel sur notre  page Facebook et sur notre 

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